24 heures chrono !

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Je préfère te prévenir de suite : aujourd’hui, j’ai décidé d’y aller fort. J’ai décidé d’enfiler mes gants de boxe, j’ai soigneusement échauffé chacun de mes muscles pour t’expédier de grosses frappes au creux de l’estomac. Mais, sache que je fais ça pour ton bien. Et pour le grand bien de toutes et de tous. Alors, maintenant que t’es prévenu(e), accroche toi à ton slip parce que ça démarre tout de suite…

Je ne sais pas l’heure qu’il est au moment où tu démarres la lecture de ces lignes. Tiens, je te le demande. Est-ce que tu peux regarder s’il te plait ? Parfait. Maintenant, je vais te demander de faire un petit effort d’imagination. On va imaginer ensemble qu’à partir de cet instant, il te reste précisément 24 heures à vivre. Pile poil. Le compte à rebours vient de s’enclencher. Et on ne peut pas revenir en arrière, c’est immuable…

Dans 24 heures (un tout petit peu moins maintenant), le rideau tombera. L’expérience s’arrêtera. La manière dont tu décéderas importe peu. Franchement, ce n’est pas le plus important. Ce qui m’importe et ce dont je veux discuter avec toi dans cet article, c’est la manière dont tu vas occuper ce temps. T’as peut-être pensé, tout comme moi, peut-être inconsciemment à cette chanson de Pascal Obispo et de Natasha St Pier (tiens donc, encore une canadienne 🙂 ) mais, j’ai envie de creuser un peu plus profond que les paroles de cette chanson.

J’aimerai savoir si tu es en paix. Oui, maintenant. Est-ce que tu as l’impression d’être pleinement satisfait de la vie que tu auras mené ? Est-ce que tu pourrais tenir ton regard plus de trente secondes en te regardant dans le miroir ? Pourquoi je te pose toutes ces questions salement indiscrètes ? Parce qu’il m’est arrivé une prise de conscience qui m’a sidéré sur place. Je me suis vu sur mon lit de mort, j’étais vieux, malade, incapable de soulever mon gros cul. Mais en dehors de la vieillesse et de la maladie, le pire c’est que j’étais une boule amère pleine de regrets.

Si l’image mentale qui venait d’apparaître dans ma tête était vraie : le vieil homme que j’étais partait avec le coeur en peine, il y avait pas mal de mensonges, des choses que j’avais faite dont je n’étais pas fier. J’étais toujours en guerre avec mon père, je ne parlais plus à mes grands-parents paternels. Je les avais privé de rencontrer leur arrière petit fils par vengeance. Parce que oui, j’avais certainement souffert. Mais, qu’est-ce que je faisais en retour ? Est-ce que mon attitude valait mieux que celles des personnes que je punissais à mon tour ?

Tu es peut-être en paix avec d’anciens démons. Peux-être as-tu réussi à pardonner à celles et ceux qui ont pu te faire du mal ? Peux-être que tu as réussi à te pardonner à toi même de toutes les erreurs que tu as pu commettre par le passé ?

Puis, se pose ensuite la question des rêves. Est-ce que tu as donné tout ce que tu avais au fond de toi pour les atteindre ? Est-ce que tu as vraiment tout tenté ? Est-ce que tu n’as pas cédé à la paresse et à la procrastination ? Il ne te reste plus que 23 heures et une cinquantaine de minutes maintenant alors j’espère que la réponse à ces questions est positive. Que tu n’as pas laissé la peur te paralyser sur place. La peur de l’échec. La peur du jugement des autres. La peur du succès. La peur de l’inconnu. La peur de ne plus plaire à tes proches. La peur de la solitude. La peur d’être fauché. La peur de ne plus avoir de toit. La peur qu’on se moque de toi. Il y a peut-être ce projet au fond de toi qui revient à ta mémoire de temps en temps mais tu pour lequel tu attends. Tu attends les conditions les plus favorables possibles. Les conditions idéales pour te lancer. C’est con parce que le compte à rebours est lancé. Si tu avais prévu d’écrire un roman, il va falloir que tu te rabattes sur l’écriture d’un poème. Ou d’une nouvelle à la limite. L’horloge tourne. Il va falloir que tu écrives vite…

Je ne connais pas l’état de ton compte bancaire. A vrai dire, je m’en tamponne le cuissot avec un collier de coquillettes (j’espère que l’image te plait). La seule richesse que tu possèdes dans cette vie : c’est le temps. L’inconvénient de cette richesse, c’est qu’il te fuit entre les doigts, que tu le veuilles ou non. Notre monde est matériel. Les choses sont impermanentes. La pluie succède au beau temps et le jour à la nuit. Rien n’est figé. Chaque seconde qui passe, l’univers autour de toi se déploie. Chaque graine pousse jusqu’à atteindre son plein potentiel d’arbre majestueux. La graine, aussi petite soit elle, contient déjà le potentiel de cet arbre. Le temps va permettre à ce potentiel de s’exprimer pleinement. L’eau et le soleil vont nourrir cet arbre jusqu’à ce qu’il s’élève en direction des cieux. La graine n’a pas peur de ce qu’elle se sent capable d’accomplir. Elle ne se pose pas de questions. Elle pousse. Elle pousse, c’est tout… de toutes ses forces parce qu’elle sait avant même d’être devenue un arbre qu’elle deviendra un arbre. Et, lorsque les heures se sont écoulées, la graine minuscule est devenue un arbre. La graine avait raison. Elle portait en elle ce potentiel incroyable…

Je vais stopper le compte à rebours de 24 heures. Je ne suis qu’un homme moi aussi. Je n’ai aucun pouvoir sur le temps. J’ai juste envie que tu prennes conscience que tu es cette graine. Tu as en toi un potentiel incroyable. Une puissance que tu ignores. Des rêves que tu étouffes peut-être parce qu’ils te dépassent. Parce que tu es une graine et que tu te demandes pourquoi tu portes en toi ce rêve de devenir un jour un arbre ? Tu es peut-être cette graine, paralysée par la peur. Et si un oiseau venait à te becqueter ? Et si le talon d’un promeneur venait à t’écraser ? Et si tu venais à manquer d’eau ou de soleil ? Qu’est-ce qu’il se passerait si une inondation avait lieu alors que tu es en train de pousser ? Et si… Et si…

Souviens-toi, la graine ne se pose pas de questions. Elle pousse, c’est tout. Qu’il s’agisse de faire le métier dont tu rêves. Qu’il s’agisse de te modeler le corps dont tu rêves. Qu’il s’agisse de connaître toi aussi le bonheur, il n’y a qu’une chose à faire : passer à l’action

J’ai une mauvaise nouvelle : la peur ne s’en ira jamais. Elle sera toujours là, dans tes pattes, à tenter de t’envoyer dans le décor. Elle te soufflera des horreurs dans les oreilles. Elle te dira à quel point tu es minable. A quel point tu n’es rien. « Qui es-tu pour désirer cela ? » « De toutes façons, il ne s’adressait pas à toi dans son article. Il parlait à quelqu’un qui vaut mieux que toi. » Ouais, la peur ne s’en ira jamais pour que tu deviennes ce que tu es destiné(e) à être.

Le bonheur doit venir de toi. Tu as encore du temps à ta disposition. Combien ? Ni toi, ni moi ne le savons. Alors, c’est maintenant qu’il faut agir. C’est maintenant qu’il faut régler ce qui est en souffrance dans ta vie. Toutes ces rancoeurs inutiles, ces colères vaines qui t’empoisonnent et qui te rendent prisonnier(ère). En ouvrant les yeux, en levant le voile de l’illusion, j’ai compris que la vie était un jeu. Oh, ce n’est pas un jeu facile. Je te l’accorde. C’est un jeu dont les règles sont vagues. Chacun est libre de jouer selon ses propres règles finalement. Mais c’est une réalité. Nous sommes sur cette terre pour apprendre des choses. Pour les expérimenter physiquement. Si je te disais qu’une grande majorité des grosses épreuves que tu as traversé, c’est toi qui en a décidé avant ta naissance. Oh, tu me prendrais peut-être pour un taré. Mais, imagine que ça soit vrai. Si c’est toi qui a décidé, ne vas-tu pas être déçu(e) de ne pas avoir réussi à les dépasser ?

As-tu déjà observé dans ta vie le caractère cyclique de certains événements ? Comme si des choses se répétaient. Inlassablement. En amour. Ou au travail. Avec tes parents. Ou avec tes ami(e)s ? Prends le temps d’y réfléchir juste pour voir. Ne ferme pas ton esprit. Essaye juste d’observer, consciemment, sans te mentir. Dans mon cas, j’ai revécu quasiment à l’identique la même situation dans le travail. C’est à la quatrième fois que j’ai compris. J’avais l’impression d’avoir le pouvoir d’arrêter le temps. Alors je me suis tenu ce petit dialogue intérieur :

  • « Attends attends attends, c’est ENCORE en train de se reproduire là. Merde qu’est-ce que tu as fait les trois fois où cette situation s’est présentée à toi ?« 
  • « J’ai réagi avec mon égo. J’étais persuadé d’avoir raison alors j’ai tout donné pour prouver que j’avais raison, à chaque fois.« 
  • « Comment est-ce que cela s’est fini les trois fois précédentes ?« 
  • « Plutôt mal pour être honnête… A tel point que la dernière fois, j’ai sombré dans une profonde dépression…« 
  • « Qu’est-ce qu’on peut faire consciemment pour réagir différemment cette fois-ci ?« 
  • « Laisser l’égo de côté. Ne pas chercher à avoir le dernier mot. Comme au poker, je dois apprendre à me coucher. Même si ça me coûte. Même si à l’intérieur, les émotions sont fortes et qu’elles me réclament une réaction vive !« 

J’ai fait un choix. J’ai choisi d’écouter mon coeur plutôt que mon égo. Je n’ai pas écouté ce que me dictait ma colère. Je savais que ce n’était pas la bonne réponse. Que je le regretterai, une fois de plus… La fois où j’ai pris cette décision, l’horizon s’est ouvert. La situation conflictuelle s’est dégonflée comme un soufflet au fromage sur lequel Carlos aurait fait du trampoline (pas persuadé que cette métaphore serve vraiment à la compréhension de l’article mais bon, on ne sait jamais…) Et, j’ai eu de bonnes surprises. Comme des récompenses inattendues, tu vois ?

Fais le choix de l’amour à chaque fois que tu en as l’occasion. Pardonne. Ne pas pardonner, c’est continuer à porter en toi ce poison vénéneux qui ne laisse à ton esprit aucun répit. Tu as besoin d’être en paix pour aller à la conquête de tes plus grands rêves. Prends les épreuves qui se présentent à toi avec philosophie. Reste positif. Chaque fois qu’une leçon se présente à toi, c’est que tu dois l’apprendre pour pouvoir passer à la suivante. Et ainsi de suite…

Il va te falloir du courage pour avancer dans cette voie. Mais j’ai une bonne nouvelle. Tu es une personne extraordinaire. Tu es unique. Tu portes en toi une réalisation que personne d’autre ne pourra accomplir à ta place. Personne ne vois le monde comme tu le vois. Et il est temps pour toi de réveiller la bête qui sommeille à l’intérieur de toi. Les sommets t’attendent. Et le temps file, alors fonce. Nous comptons tous sur toi pour rendre ce monde meilleur…

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