Pour obtenir ce que l’on veut vraiment dans la vie, il faut être prêt(e) à se débarrasser de ce que l’on ne veut plus.
J’ai remarqué que ça fonctionnait comme ça.
Il faut être prêt(e) à faire du ménage.
Et il y a aussi des choses qu’il faut accepter de laisser mourir.
Des relations, des habitudes, des comportements.
Ça peut paraître triste ou très désagréable.
Et en fait, c’est plutôt normal parce que c’est exactement ce que ça tend à provoquer.
Pour obtenir ce que tu veux vraiment, il va falloir accepter de vivre une petite traversée du désert.
C’est une période très inconfortable mais laisse-moi t’en toucher 2 mots rapides.
Imaginons que tu sois en couple aujourd’hui.
Au fond de toi, tu sais que tu n’es plus si heureux/euse que ça.
Je crois que pour durer et s’épanouir, les relations amoureuses ont besoin qu’on prenne soin d’elles au quotidien.
Parfois, elles finissent par faner et ce n’est pas anormal.
En réalité, ce n’est pas forcément un échec une relation qui se termine.
Cela peut être un signe de croissance.
On a tendance à voir ça comme un truc honteux de se séparer.
Comme si on avait déconné quelque part.
Moui, ça peut…
Mais bien souvent, on se sépare parce qu’on a grandi dans des directions différentes et qu’il est temps de continuer sa route chacun de son côté.
Lorsque la mère de mon fils a décidé de me quitter, c’était exactement ça.
Elle avait entrepris un chemin de croissance personnelle sans moi.
Et à un moment, nous n’étions tout simplement plus compatibles.
Il faut un peu de temps pour pouvoir regarder nos relations passées avec du recul.
Cela ne peut se faire qu’une fois que nos émotions se sont apaisées.
Une fois que le deuil a été fait aussi.
Parce que mine de rien, cela reste traumatisant la fin d’une relation.
Pour obtenir ce que l’on veut, il faut être prêt à traverser une période horrible.
C’est l’appréhension de cette période qui pousse d’ailleurs plein de monde à rester en couple « pour les mauvaises raisons ».
On a peur de se retrouver seul(e)
On a peur de ne jamais retrouver quelqu’un avec qui on sera vraiment compatible
On a peur des conséquences matérielles
On a peur du jugement des autres
On a peur de regretter notre décision
On a peur, on a peur, on a peur…
Mais voilà, je crois que ça marche comme ça.
Si tu veux obtenir ce que tu désires vraiment (une relation amoureuse saine qui te fasse vibrer par exemple), tu vas devoir accepter une période un peu chaotique de « vide »
Il y a une image que j’aime bien.
C’est celle de la simulation intelligente.
C’est sûrement parce que j’ai toujours eu un attrait fort pour l’univers des jeux vidéo.
Avant qu’un nouveau niveau se lance dans un jeu, il faut qu’il charge.
Et quand tu joues, c’est pas la partie la plus fun.
T’es juste face à un écran à attendre que le niveau soit opérationnel.
C’est très passif comme posture et on reviendra là-dessus plus tard.
Puis quand le niveau est prêt, tu peux lancer la partie et t’amuser à nouveau.
On peut voir les choses de la même manière quand on cherche à « obtenir ce que l’on veut vraiment » de la vie.
On émet notre intention de départ.
C’est suivi par une période de ménage.
Et c’est là que c’est compliqué.
Il faut accepter de lâcher le connu, le familier et le confortable sans AUCUNE CERTITUDE d’obtenir vraiment ce que l’on désire au départ.
C’est là que la plupart des gens craquent.
Ils font marche arrière, rétropédalent et s’empressent de reprendre ce qu’ils avaient abandonné.
Je les comprends parce que cette période de flottement est vraiment difficile.
Les peurs remontent à la surface accompagnées des doutes et de toutes tes incertitudes.
Dans ces moments de grande vulnérabilité, on ressent le besoin de s’ancrer à quelque chose de rassurant.
Et ça, c’est le passé.
Il est rassurant le passé dans la mesure où il est « connu ».
En retournant dans le connu, on s’évite des ascenseurs émotionnels.
On s’évite des angoisses.
Mais je veux aussi te dire qu’en agissant comme ça, on s’empêche littéralement d’obtenir ce que l’on désire vraiment.
Il faut être courageux/euse pour aller de l’avant pendant une période de traversée du désert.
Je pense que ces périodes difficiles se doivent d’être accompagnées par :
– une pratique sportive régulière
– du sommeil de qualité
– une alimentation équilibrée
– une pratique de la méditation de pleine conscience
Ça aide.
Cela ne résout pas tous les problèmes mais ça peut aider.
Et dans ces moments-là, toute aide est la bienvenue.
Cela peut durer plus ou moins longtemps.
Et la passivité n’est pas recommandée non plus.
J’en parlais plus tôt mais face à ton écran, tu dois attendre que le nouveau niveau de ton jeu vidéo se charge.
Il n’y a rien à faire sinon à faire preuve de patience.
Je crois que pour la vie, ça ne marche pas tout à fait comme ça.
La vie récompense l’action et les initiatives.
C’est toi le/la co-créateur/trice de ta vie.
Je dis co-créateur parce qu’on compose avec notre réalité.
Nous n’avons pas de contrôle direct sur elle.
Nous pouvons poser des actions, observer les conséquences de nos actes et nous adapter en fonction des résultats que nous obtenons afin de poser de meilleures actions par la suite.
Mais les événements qui se présentent dans notre réalité ?
Zéro contrôle.
Le petit personnage ne décide pas s’il va pleuvoir ou faire beau.
Il doit s’adapter à ce qui est proposé par sa réalité.
Si tu étais en couple mais que tu étais malheureux/euse au point de vouloir te séparer, c’est normal de passer par une période d’inconfort.
Se retrouver tout(e) seul(e), c’est faire face à soi-même.
Dans les moments difficiles, notre mental en profite pour se changer en turbine à penser.
Il y a de la pensée au kilo.
Ça fuse dans toutes les directions.
Et les émotions, je n’en parle même pas.
Autant te dire que tenter de gérer tout ça en rajoutant de l’alcool, du porno à outrance ou de la drogue n’aidera pas.
Pour obtenir ce que l’on veut vraiment, faut accepter de vivre son deuil.
Il faut accepter notre tristesse, notre peine et nos peurs.
Mais il faut aussi garder à l’esprit que le positif est en chemin.
« Le meilleur est à venir » : ça sonne comme un slogan mais je crois que ça marche comme ça.
On a tendance à oublier tous les mauvais côtés d’une relation lorsqu’on est sur le point de la perdre.
On ne perçoit le lien qu’à travers une seule perspective.
On gomme les défauts, on raye les points de divergence ou d’incompatibilité.
Se retrouver seul(e), c’est un cadeau.
C’est tellement rare de se retrouver dans du vrai silence.
C’est dans une période post-séparation que je me suis éveillé à la spiritualité.
Il y avait tellement de silence dans mon quotidien, tellement de moments seuls que j’ai fini par réaliser que je n’étais pas mes pensées.
Il me fallait ce silence.
Je n’ai pas eu besoin de partir me recueillir des mois dans les hauteurs d’un vieux monastère isolé.
Du silence dans un appartement à quelques kilomètres d’une grande ville française.
Du temps pour moi.
Je menais une vie d’ascète.
Je me levais à 4h40 du matin, prenais des douches froides, pesais mes aliments, pratiquais assidument la musculation et la méditation avant d’aller au bureau.
Un vrai barbare.
J’avais tellement envie de changer que j’ai posé des actions très fortes à la hauteur de ce que je voulais voir apparaître dans ma réalité.
Il n’y a pas besoin de s’infliger ça.
N’oublie pas qu’il faut accepter de dire adieu à ce que l’on ne veut plus dans sa vie pour pouvoir matérialiser de la nouveauté.
Il faut donner le feu vert à ta réalité.
Si tu t’accroches au passé comme une vieille moule à son rocher, ça ne pourra pas marcher.
Il faut de la confiance envers la vie pendant le processus.
Quand tu sais au fond de toi que ta réalité va t’apporter ce que tu désires vraiment, tu apprends à être plus serein(e).
Même au coeur de la tempête et des ruines, tu tiens bon.
Parce que tu sais que c’est temporaire.
Et que le meilleur est à venir.
Franchement, laisse-moi te le répéter : le meilleur est à venir…