Comment j’ai découvert le principe des synchronicités…

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Derrière ce titre énigmatique, il y a pourtant une réalité : la mienne. Encore une fois, il faut me voir comme un explorateur. Je me suis remis à prendre plaisir à expérimenter des choses, à jouer avec mes croyances. Je n’ai donc absolument aucune légitimité à te dicter ce que tu dois faire. Mes croyances sont dictées par mes propres perceptions du monde qui m’entoure. Je vois mon environnement à travers mon propre regard, ma propre singularité et c’est exactement la même chose pour toi. C’est pourquoi, je vais poser des mots  qui ont du sens pour moi. S’ils résonnent en toi ou te donnent un éclairage nouveau sur ton environnement, libre à toi d’expérimenter à ton tour. Libre à toi d’explorer, de jouer avec tout ça…

Ce petit préambule installé, j’aimerai juste dire qu’autant de point de vue de la musculation que de la spiritualité, je partais de loin. De très loin. J’ai déjà expliqué dans mon article Le saut dans le vide… comment j’avais réussi à me « remettre en forme« , un objectif qui m’était très cher et que je n’avais jamais réussi à atteindre. Une fois que ce premier objectif a été atteint, je suis vite tombé dans les travers de l’auto-satisfaction. Mon ego avait atteint un objectif, il avait envie de le crier à la terre entière, d’exhiber à tout va ses prouesses pour recueillir son lot de félicitations de la part des autres.

Je me suis rapidement heurté à des résistances autour de moi. Et ça m’a fait le plus grand bien ! Des amis proches se sont mis à me voler dans les plumes. J’étais le comique de service, quelqu’un de sensible et là, j’étais en train de me changer en un joli corps sans âme. En tous cas, c’est ce que je projetais à l’extérieur. Intérieurement, je cheminais, je cherchais et forcément, quand on chemine, on se plante  ! 🙂

En plus du choc rencontré avec mes amis proches, c’est la lecture du « Pouvoir du moment présent » d’Ekhart Tollé qui m’a amené sur une autre voie. Celle de la spiritualité.

En matière de spiritualité et de foi, je n’étais pas croyant. J’ai été baptisé catholique mais, j’ai très jeune décidé de m’éloigner de tout ça. Ça ne résonnait pas en moi. J’étais agnostique. J’aimais bien cette posture. Il y a peut-être quelque chose qui me dépasse mais tant que j’en vois aucune preuve, je m’en tamponne un peu les côtelettes. Puis, ce « déclic« , cette envie d’explorer, de réfléchir, d’observer. Le bouquin d’Ekhart Tollé (je ne touche pas un kopeck sur sa vente, hein ! Je pense juste que ça peut te filer un coup de paluche dans la reconquête de ce que tu es vraiment…) m’a permis d’essayer de m’inscrire durablement dans le moment présent. J’ai essayé d’arrêter de me balader dans mes pensées, j’ai décidé d’être là, ici et maintenant. Dans les bons moments et les moins bons. J’ai décidé d’arrêter de résister aux situations qui se présentaient à moi. J’ai tenté de lâcher prise. Un peu comme Claude François finalement… (pardon !) Et, petit à petit, en étant observateur conscient de mon environnement extérieur, je me suis mis à observer des événements très étonnants. Des coïncidences amusantes qui se répétaient, quasiment jour après jour. Moi, le non croyant, je me suis mis à voir des signes là où avant, je n’aurai vu que des petites coïncidences. Je ne te raconte pas l’état mental dans lequel je me suis alors retrouvé. « Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? » Je racontais autour de moi. On reconnaissait que c’était amusant. Dans mon cas, ça concerne le Canada.

Je ne suis jamais allé au Canada. Mais, quand j’étais très jeune, j’avais un rêve. Je l’ai nourri longtemps ce rêve. Puis, comme beaucoup de rêves, j’ai fini par le mettre de côté. J’avais envie d’aller m’installer dans un pays anglophone. J’avais envie de travailler dans un ranch, de m’occuper des animaux. Je trouvais ça incroyable. Le petit garçon que j’étais à l’époque s’imaginait comment ça serait, ce que je pourrais faire de mes journées. Puis, vivre à l’étranger dans un pays anglophone (je pensais surtout aux Etats-Unis à l’époque), c’était un moyen formidable de rencontrer de nouvelles personnes, de vivre des expériences un peu fortes. Bref, ça me faisait rêver…

Avec mon ex, nous avions eu une discussion un jour en bagnole. Elle me disait à juste titre que nous n’exploitions pas notre véritable potentiel. Elle était persuadée que nous étions capables de faire de grandes choses, nous étions tous les deux très créatifs. Elle avec la danse et la peinture. Moi avec l’écriture, la scène et les vidéos. On s’est mis à réfléchir. Et puis, on s’est mis à parler du Canada. Comme ça, c’était une idée lancée. L’idée, forcément, a fait écho avec mon vieux rêve mais aussi, elle m’a renvoyé à la situation actuelle. J’étais en couple, j’avais un enfant. Il était impossible de prendre ce risque pour notre famille. J’étais terrorisé. Cela impliquait de se lancer, à l’aventure, sans savoir où on mettait les pieds : ça impliquait de sauter dans le vide

Le temps est passé. De toutes façons, c’est tout ce qu’il sait faire. L’idée a été mise de côté. Je n’ai pas insisté parce que vraiment, je n’avais pas les couilles d’y réfléchir sérieusement. De regarder précisément ce qu’il fallait mettre en place pour y arriver. Et cela, même si l’idée me plaisait. J’ai laissé la peur de l’inconnu décider à ma place.

Célibataire, après ce long parcours qui m’avait permis de reprendre mon corps en main, ayant repris petit à petit mes pensées en main (à base de pensées positives, de visualisation et en essayant d’éliminer autant que possible de mon environnement, les personnes négatives, défaitistes, pessimistes, fatalistes : celles qui jetaient sur mes projets leurs propres peurs. Celles qui surtout, me rappelaient celui que j’avais pu être avant…), je me suis mis à observer des signes en rapport au Canada. Je me suis mis à observer ce qu’on appelle (je me suis renseigné depuis) des synchronicités

On lit déjà beaucoup de choses et d’autres sur ce sujet. Je ne vais pour l’instant pas trop détailler. Surtout car je me dois d’avoir l’humilité de reconnaître que c’est tout nouveau pour moi. J’expérimente, j’observe. J’essaye, dans ma propre réalité, d’être comme un petit scientifique en quête de sens et de réponses. Pour faire court, la synchronicité, c’est l’ensemble de ces petits signes, ces petites coïncidences et ces hasards qui nous tombent sur le coin du bec. Ils prennent du sens pour nous. L’expérience de la synchronicité de quelqu’un d’autre vous fera sourire. Mais, il est peu probable, surtout si votre esprit est un peu fermé, que ça puisse faire écho en vous. Si vous n’y croyez pas, ça ne fera jamais sens. En général, on a déjà observé ce genre de choses dans nos vies. Mais on a conclu au hasard. Et j’étais le premier à le faire alors tout va bien ! 🙂

Je me suis dit que ce rêve d’aller à l’étranger n’était pas anodin. C’était mon rêve. C’était comme ça, il fallait l’accepter. Reconnaître ses rêves est la première étape. J’étais célibataire, libre d’agir et de prendre à nouveau des risques. Des risques qui n’impliqueraient plus ma famille de la même manière. Si je me plantais, je me plantais seul. Je n’amenais pas dans ma chute une fille qui n’avait rien demandé, ni un petit garçon. Si je devais connaître la précarité, j’y ferais face seul, comme un grand. C’était déjà beaucoup moins anxiogène qu’en tant que chef de famille.

J’ai un ami proche qui me tenait régulièrement au courant de ses avancées en matière de visa. Il voulait aussi y aller avec sa copine. On en parlait souvent. Au fond de moi, ça se mettait à me titiller salement. Je me disais « tu te souviens de ton vieux rêve, l’ami ? » Alors, j’ai pris la décision de faire une demande de visa pour le Canada. J’ai décidé d’écouter mon cœur. J’ai décidé de suivre la voie de mes rêves… La demande, elle est encore en cours. Je ne sais pas si j’aurai le visa.  Je me suis mis à observer tellement de signes, de hasards que je me suis dit qu’il fallait que je le fasse tu vois ?

Des petites synchronicités

Une fois que j’ai pris ma décision de faire la demande de visa, c’est allé très vite. Je venais de m’asseoir à la terrasse d’un café avec un copain. A la table à côté de nous, une dame se met à parler à son vis-à-vis. Elle lui dit « Oui, il est parti au Canada. Il avait un peu peur mais il se débrouille très très bien.« 

Là, je me mets à touiller ma rondelle de citron. Plus interdit qu’un panneau de signalisation. Intérieurement, ça résonne tu vois ? Ça fait écho avec ma propre histoire. Dit comme ça, c’est juste un hasard rigolo. Jusqu’à ce que tu ailles faire tes courses, que tu vois qu’un magazine est mis en avant à l’entrée du magasin et qui, je te le donne en mille comme en cent est consacré au Canada. Le lendemain, tu vas sur Facebook. La première image qui apparaît sur mon smartphone, c’est la photo d’un passeport canadien. La copine qui l’a posté, j’ai été surveillant dans un collège avec elle. Immédiatement, je lui demande « t’es canadienne ? » Il s’avère qu’elle avait la double nationalité. Je l’ignorais jusqu’à présent. Sur Instagram, ensuite. Je reçois des likes d’inconnus. Je regarde leurs comptes par curiosité. Il y en a qui affichent la couleur dans leur biographie avec un drapeau du Canada. D’autres qui sont juste des voyageurs. Les dernières photos à leur actif venaient d’être prises… au Canada. Je m’interroge, c’est bizarre toutes ces choses là qui m’arrivent. Je me mets à chercher des lectures sur le sujet des synchronicités. Paf, le premier bouquin sur le sujet que je trouve commence en racontant une anecdote vécue à Montréal. Puis dans une vidéo YouTube que je dévore. Au bout de 25 minutes de vidéo (c’était une conférence), on donne la parole à quelqu’un dans le public. Le mec se met à parler avec un accent québécois de malade. Impossible avant de lancer la vidéo, de se douter qu’elle avait été tournée au Canada. Puis, je fais le plein d’essence de ma bagnole. Je tourne la tête parce qu’une voiture attire mon attention. Je la vois, de profil, chercher une place pour se garer. Je l’observe, silencieux, occupé à remplir mon réservoir. Jusqu’à ce que je vois le cul de la voiture alors qu’elle s’immobilise. Il y a quelques drapeaux sur le coffre. En plein milieu, le drapeau du Canada. Il y a aussi des initiales particulières sur la plaque d’immatriculation mais j’y reviendrai probablement plus tard, en actualisant cet article si besoin. Des initiales que je vois sans arrêt et partout… Je cherche un podcast sur la thématique du succès sur iTunes. Une nana attire mon attention. Je lance le premier épisode. Paf, c’est une canadienne. Nom de Dieu ! Au travail, on m’amène un bon de commande d’un de mes clients. Il s’avère que c’est l’hôpital où je suis né. Son logo représente notamment une feuille. Oui, évidemment avec la forme d’une feuille d’érable…

Même si je n’ai pas encore la réponse de mon visa, je vais foncer. Je prends alors un billet A/R de deux mois. C’est trop gros, c’est trop fort : il faut que j’y aille. Je ne sais pas trop pourquoi. Qu’est-ce que je vais y trouver dans ma quête de petit explorateur mais il y a trop de signes. M’éloigner, ne serait-ce que deux mois de mon fils, me pèse. M’éloigner durant la durée d’un visa si je l’obtiens, c’est encore pire. J’ai à cœur, depuis tout petit, d’être un bon papa. J’ai pas mal souffert en tant que petit garçon et j’ai envie de l’aimer comme il le mérite. Mais, il y a le rêve. Il y a les signes. Il y a l’appel du large. L’envie de me challenger aussi. Partir deux mois dans un pays étranger, tout seul, avec un sac à dos, je n’ai jamais fait. Ça m’excite mais ça me fait salement flipper aussi. Je me dois le reconnaître ! 🙂

Un soir, au téléphone avec mon ex compagne, (nous sommes en très bons termes et c’est la chose la plus intelligente que nous ayons choisi de faire) elle me dit « tu sais, je sais que ça te tracasse beaucoup cette histoire de Canada vis-à-vis du petit mais moi  aussi, j’ai plein de signes qui me poussent à te dire d’y aller et de foncer…« 

Alors, je l’ai fait. J’ai demandé une rupture conventionnelle à mon poste de commercial. J’ai pris un billet d’avion. Je partirai fin juin et serai rentré fin août pour amener mon fils à son premier jour d’école. Je plonge dans l’inconnu. J’écoute mon intuition et des signes. L’ancienne version de moi m’aurait ri au nez. « Espèce d’illuminé ! Tu vois des signes maintenant ? C’est nouveau ça ! Pire, tu les écoutes pour prendre des décisions dans ta vie ? T’es qu’un taré. Un fou. Elle t’a cramé la tête cette séparation mon pauvre vieux… T’es lamentable ! »

Il y a aussi cette anecdote pour finir. Le signe le plus gros de tous je pense. Celui qui m’a laissé par terre. Je me suis mis à vendre des objets chez moi. Je vends ma cafetière sur le bon coin. Un monsieur d’une soixantaine d’années me contacte. On prend rendez-vous pour qu’il vienne voir la machine chez moi. Il se radine un soir. On papote comme ça l’air de rien. Il me dit qu’il a été au Conservatoire de Nice quand il était jeune. Je lui dis que c’est amusant car de mon côté, j’ai fait celui de Bordeaux. Pendant deux ans. Il me regarde alors dans les yeux et me dit : « Je pense que j’avais un don, vous voyez. Mais j’ai eu peur, j’ai manqué d’envergure et je ne l’ai pas fait… » Ma gorge se noue. En toute franchise, en toute transparence, il y a en moi quelque chose qui frétille. J’ai moi aussi le rêve depuis toujours d’être comédien. D’être humoriste plus précisément. Mais j’ai peur. Et je le sais. J’ai autant peur du succès que d’échouer. Quand je me mets à avancer dans cette direction, les choses s’accélèrent. J’ai des propositions, des compliments. Mais hop, je finis toujours par avoir peur et lever le pied… Ça pourrait s’arrêter là. Un peu pour changer de sujet, je lui dis que je pars deux mois au Canada cet été. « Où allez-vous ? » « La seule chose prévue pour le moment, c’est mon hébergement pour les 15 premiers jours. Je vais à Halifax en Nouvelle Ecosse… » « Ah tiens, c’est marrant. C’est là où j’avais mon entreprise ! » Nom de Dieu, je manque de défaillir. Je blêmis sous son regard bienveillant. Il ajoute « Je vendais des pièces en matériau composite pour les avions… » Les avions, c’est aussi quelque chose de très personnel pour un tas de raisons… Incroyable, juste in-croya-ble !

Alors tu vois, j’ai décidé que c’était trop gros. Que je ne pouvais pas fermer les yeux à tout ça. L’agnostique que j’étais, il était incapable de faire face à tout ça. Il n’avait pas d’explications. Il était forcé d’admettre… humblement…

Maintenant, je te promets juste de te raconter mes aventures. Avec franchise. Je ne ferai pas silence sur les tuiles et les déconvenues qui me tombent sur le coin du nez si j’en ai. Mais maintenant, j’ai confiance en la vie. Avant, je ne croyais pas à tout ça. Maintenant, j’ai commencé à croire…

« Quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir… » (Paulo Coehlo)

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