« C’est ce que tu as toujours souhaité faire. Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle. » (Paulo Coelho)
Je n’ai jamais rêvé d’être astronaute ou pompier. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. Et comme pour beaucoup d’entre nous, cette appétence pour l’écriture était accompagnée d’un appétit féroce pour la lecture.
Ma légende personnelle était là.
J’aimais plus que tout au monde ces longues heures passées le nez dans un bouquin. J’en oubliais de manger. Je me lovais sous ma couette et parcourais à toute allure des kilomètres de mots et de phrases.
Peut-on passer à côté de sa légende personnelle ?
Absolument.
Et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait.
À 21 ans, je vivais en couple dans un appartement situé dans le centre ville de Bordeaux.
J’avais arrêté d’écrire.
Parce que ça ne donnait rien.
Parce que ça ne rapportait pas d’argent.
En manque d’inspiration, j’ai fini par laisser mourir mon blog.
J’ai petit à petit délaissé cette part de moi-même.
J’ai commencé à « travailler » de manière traditionnelle.
« Tu as du talent, tu devrais continuer l’écriture »
C’était bien gentil mais au fond, je savais que l’écriture ne payerait jamais
mes factures.
Je n’avais pas une once de discipline.
Et je nourrissais une croyance erronée :
J’étais persuadé que l’inspiration ne pouvait être provoquée.
Je m’étais fait engloutir à plusieurs reprises par le « flow ».
Je ne savais pas qu’on pouvait apprendre à induire cet état.
L’inspiration était partie, c’était foutu.
Voilà ce que je me racontais.
Après un licenciement économique, je me suis retrouvé au chômage et j’ai voulu reprendre l’écriture.
J’avais ma copine sur le dos qui contrôlait mon rythme de production.
Elle m’autorisait à vivre en décalé à condition que j’écrive de manière assidue.
Oui, c’était aussi ma petite particularité.
J’étais convaincu que je ne pouvais écrire qu’en pleine nuit.
Lorsque tout le monde dormait, je trouvais ça beaucoup plus apaisant.
Je veillais toute la nuit.
Ma copine se levait pour aller travailler.
Elle trouvait un Tony qui venait de passer la nuit devant son écran d’ordinateur.
Et le pire, c’est que bien souvent, je n’avais pas écrit plus de 3 lignes.
Elle m’engueulait.
Et je me défendais en expliquant que l’écriture, ce n’était pas aussi facile.
Que je ne contrôlais pas l’inspiration et encore tout un tas d’excuses dont j’avais le secret, haha.
Ma légende personnelle, elle est toujours venue essayer d’attraper ma main pour que je la suive.
Mais je n’avais pas confiance.
Je finissais inlassablement par la repousser pour occuper des jobs plus traditionnels.
J’ai fait plein de métiers intéressants.
Mais ce n’était pas ma Légende Personnelle.
J’ai participé à un concours de nouvelles.
Le texte a été retenu et a été publié dans un livre dont j’ai totalement perdu la trace.
Cela m’avait donné un peu confiance.
Puis il suffisait que je me retrouve à buter devant une page blanche pour que la confiance se désagrège à nouveau.
J’entendais les voix sévères de mon mental.
Je me prenais pour ces voix.
« C’est nul ! »
« Tu n’y arriveras jamais ! »
Je me faisais éjecter de ma chaise de bureau et j’allais me réconforter en buvant un verre de coca ou en chopant un truc à manger dans le frigo.
On peut littéralement passer à côté de sa Légende Personnelle.
Lorsque mon ex m’a quitté, je me suis fait la promesse de devenir la meilleure version de moi-même.
J’ai travaillé sur mon autodiscipline, sur ma capacité à gérer mon mental.
J’ai lu sur la productivité et la créativité.
Je me suis rendu compte que je m’étais totalement planté.
Un bon auteur ne doit pas nécessairement attendre d’être touché par la grâce.
J’ai compris que mon job, c’était de permettre à l’inspiration de se frayer un chemin.
J’ai réalisé que je devais apprendre à faire face à mes juges internes.
Et surtout que si je voulais écrire des livres, j’allais devoir écrire beaucoup et souvent.
En 2020, tu n’as peut-être pas prêté attention mais j’ai quasiment écrit un texte par jour.
Et ce n’était pas de petits textes de 5 lignes.
Et ça, c’était sans compter sur d’autres projets annexes d’écriture et de copywriting.
J’ai énormément écrit.
Plus tu fais l’amour et plus tu as envie de faire l’amour.
Je crois que l’écriture, c’est un peu pareil.
Plus j’écris et plus j’ai envie d’écrire.
Est-ce que mon style s’est amélioré ?
Ais-je beaucoup progressé ?
C’est dur de le quantifier.
Une remarque revient souvent quant à mon style, c’est que c’est une écriture fluide.
Ça se lit facilement.
Avec l’un de mes ouvrages (« Flamme Jumelle » pour ne pas le citer), on m’a dit qu’il était quasiment impossible de décrocher.
Le livre avait été dévoré en un rien de temps.
Lorsque je lis ce type de critique, je me dis que j’ai touché ma cible.
J’ai atteint mon objectif.
Je sais à quel point c’est fabuleux que de se retrouver happé dans l’univers d’un livre.
Et que je puisse à mon tour le faire expérimenter à d’autres, c’est juste prodigieux.
Certaines personnes m’ont aussi dit qu’en règle générale, elles détestaient la lecture mais que j’avais réussi à les réconcilier.
En même temps, c’est normal.
C’est ma Légende Personnelle.
Lorsque j’écris, je suis à ma place.
Je suis bien plus à ma place que derrière un bureau à vendre du mobilier urbain ou bien des voyages (ce sont des postes que j’ai pu occuper par le passé)
J’ai un petit garçon qui vient d’avoir 7 ans.
Il vit avec sa mère et je le vois très peu.
C’est un peu triste mais pour l’instant, c’est ainsi.
Il s’avère que ce petit bonhomme aime lire.
Lorsque je vivais avec lui, nous lui lisions une histoire chaque soir avant qu’il ne s’endorme.
Je jouais tous les personnages pour rendre l’expérience la plus immersive possible.
Pas manqué, il a commencé à développer un intérêt très fort pour la lecture.
Il a 7 ans et il est déjà capable de défoncer un livre en à peine quelques heures.
Je lui ai offert « Charlie et la Chocolaterie », le premier roman que je me souviens avoir lu en entier lorsque j’étais en CM1.
Il adore lire.
C’était important pour moi de lui transmettre ça.
Oh, ça lui passera peut-être.
Cela ne veut rien dire du tout.
Mais c’est un bon signe…
C’est comme la pratique du sport et de la méditation, ça fait partie des choses que j’aimerai pouvoir lui transmettre.
Sa Légende Personnelle n’est sûrement pas la même que la mienne.
Mais j’aime bien l’idée de pouvoir l’outiller au maximum pour qu’il puisse suivre ce que lui dictera son coeur le moment venu.
On peut passer à côté de sa Légende Personnelle.
C’est facile.
C’est le plus facile en fait.
Ça peut arriver sans qu’on y prête vraiment attention.
Suivre ta Légende Personnelle, ça doit te faire peur.
Ça doit te sembler un peu trop grand et ambitieux.
Suivre ta Légende Personnelle va nécessairement impliquer une transformation.
Ce n’est pas étonnant qu’on retrouve cette notion dans l’Alchimiste.
Un changement.
Pour embrasser cette Légende qui est la tienne, tu vas devoir changer, évoluer et croître.
Ta Légende Personnelle va t’obliger à grandir en tant qu’individu
C’est le périple du héros qu’on retrouve dans toutes les bonnes histoires.
Avec les obstacles, les coups de théâtre et les péripéties qui te tiendront en haleine…
Pour devenir le héros (ou l’héroïne) de ta propre histoire, tu vas devoir embrasser cette voie.
C’est la voie du coeur.
C’est une direction qui t’attire très fort depuis longtemps mais qui te fait aussi très peur.
Si la peur est là, c’est précisément pour provoquer cette transformation.
Pour écrire ta propre Légende, tu vas devoir grandir.
Pas le choix.
Je sais que si je devais mourir cette année, j’aurai au moins la satisfaction d’avoir « fait le taff »
Je ne suis pas resté un petit commercial qui vendait des voyages ou du mobilier urbain.
J’ai écrit plusieurs livres.
J’ai reçu des tonnes de commentaires.
Et je compte bien continuer à écrire pour inspirer, motiver, provoquer la réflexion ou simplement pour m’amuser…
Il doit y avoir de la joie.
Un peu comme un soleil qui s’allumerait dans ton coeur lorsque tu t’imagines suivre cette voie…
Je vis aujourd’hui de mon écriture.
Ça parait surréaliste mais c’est une réalité.
Je me suis formé au marketing, au copywriting et à la productivité.
Ce n’est pas juste l’Univers qui a pondu ce résultat un beau matin.
Il y a eu une tension de ma part en direction de cet objectif.
Je te souhaite de ne pas renier ta propre Légende Personnelle.
Il n’est pas trop tard pour saisir sa main et la suivre…
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