« Je suis curieux de me mettre au développement personnel mais je n’ai absolument aucune idée de par quoi commencer. Tu peux me filer un conseil s’il te plaît ? »
J’ai reçu plusieurs fois cette question.
Je ne détiens pas du tout la vérité.
Mais je vais te filer la manière dont je m’y prendrai si je me posais la question.
Si tu te poses aujourd’hui la question, c’est probablement parce qu’il s’est passé quelque chose.
On ne se lève pas un matin en se disant : « Tiens et si je me mettais au développement personnel ? »
Bien souvent, ça fait suite à un événement.
Une situation déplaisante, une souffrance, une frustration.
Pour reprendre ma métaphore préférée du jeu vidéo, c’est comme quand tu te retrouves à faire face à un boss sans posséder les compétences qui pourraient te permettre de le terrasser.
Il te défonce d’un coup de patte.
Dans un jeu vidéo, la souffrance est fictive.
Si le personnage meurt, c’est pas très grave.
Tu peux charger ta partie précédente et recommencer encore.
Mais dans la vie, quand tu prends un coup de patte qui t’expédie au tapis, ça peut faire super mal.
Et t’as plus ou moins deux manières de réagir.
La première, c’est la victimisation.
« La vie est injuste, c’est de la merde. C’est une expérience pourrave destinée à nous faire souffrir. S’il y a un Dieu qui existe quelque part, c’est un bon gros fils de pute. Et d’ailleurs pourquoi il y aurait un Dieu pour autoriser ça ? »
La deuxième, c’est la résilience.
Tu prends juste conscience que si tu viens de te faire terrasser, c’est une possibilité pour toi d’apprendre quelque chose de nouveau. Tu n’es pas mort, pas vrai ? Tu as peut-être mal, tes émotions t’empêchent de dormir ou tes pensées négatives te hantent mais tu es toujours là…
Avec l’approche de la résilience, tu décides d’utiliser cet événement comme si c’était du fuel. Si tu souffres, c’est parce que ça réclame ton attention.
Au final, c’est juste une histoire de perspective.
C’est la manière dont tu observes l’événement qui change tout.
D’un côté, t’es dénué de pouvoir. T’es une victime du sort. Un pantin désarticulé. Que tu sois croyant ou non, ça fait de toi une petite chose impuissante.
De l’autre, t’es aux commandes. T’as pris une taulasse mais c’est une opportunité pour toi de progresser.
Comme tu le sais sans doute, en ce moment, j’ai intensifié mes entraînements de boxe thaïlandaise.
Je suis un parfait débutant. Je commence à peine à avoir quelques notions et quelques automatismes.
Quelle a été la manière la plus efficace pour que je pense à protéger mon visage quand je donnais un coup ?
Le coach me mettait une trempe en pleine face.
T’as pas compris la leçon ? Je t’éclate le museau avec mon gros pad.
Toujours pas ? Prends-toi ça dans la tronche.
Jusqu’à ce que je comprenne.
En réalité, c’est allé assez vite parce que ça fait sacrément mal de se prendre une beigne avec un pad, haha.
Je ne dis pas que la meilleure manière d’enseigner une leçon, c’est de faire souffrir l’autre.
Je dis juste que la souffrance peut être un excellent professeur.
Tout comme la précarité.
Tout comme la maladie.
Quand je me suis retrouvé l’an dernier dans la chambre d’un foyer de jeunes travailleurs ?
Ma vie ne faisait pas franchement rêver.
12 mètres carré. Des murs sales. Un lit de camp. Juste un frigo, pas de cuisine. Une odeur de transpi impregnée dans le matelas. Quasiment plus de thunes.
Le strict minimum.
Mais ce qui m’a sauvé mentalement, c’est de prendre ça comme une opportunité de passer au niveau supérieur dans ma croissance personnelle.
Ça m’a fait tenir bon. Et ça m’a poussé à chercher des solutions.
On peut appeler ça : « avoir la foi » mais le mot me gêne un peu car je le trouve très connoté.
Ça fait religieux.
Développement Personnel : Par où commencer alors ?
Et bien c’est simple.
Commence par là où il y a urgence.
Là où ça fait trop mal.
Où est-ce que la douleur est insoutenable ?
Où est-ce que ça te gêne ?
Dans quelle catégorie c’est le plus la merde actuellement ?
Ne t’attaque pas à 200 combats en même temps.
Si c’est ton boulot qui te rend fou, commence par là.
Si c’est ton célibat qui te rend malade, commence par là.
Si c’est ton surpoids qui te gave, commence par là.
Si t’es constamment dans la merde financièrement, c’est là que tu dois te mobiliser maintenant.
Mais ne t’éparpille pas.
Pas au début.
Focus.
Concentre l’énergie que tu as sur la zone douloureuse.
Quand je me suis retrouvé dans la merde, la priorité numéro 1, c’était de me refaire une santé financièrement.
L’alarme retentissait dans tous les sens.
C’était un peu comme si j’étais assis dans le cockpit d’un avion qui se dirigeait droit vers le sol.
Dans ce cas là, tu peux toujours pleurer et regarder l’avion se crasher.
Cela reviendrait à prier et à réclamer de l’aide à la vie, à Dieu, à l’Univers et à tes guides.
En gros. Moi, j’aime pas trop cette approche, haha.
Elle est beaucoup trop passive.
Le pouvoir divin n’est pas séparé de qui je suis.
Ni de qui tu es.
Je suis juste bridé par des croyances, des automatismes, des réflexes et tout ce que j’ai hérité de mon éducation et de la somme de mes expériences.
C’est mon devoir de nettoyer tout ça.
Et c’est pareil pour toi.
Où est l’urgence ?
Si ton cardiologue te dit qu’il va falloir sérieusement faire quelque chose, c’est là où ça clignote dans le cockpit.
Choisis une catégorie.
Une seule.
Et mets un coup d’accélérateur.
Chope des bouquins dans cette thématique.
Procure toi un programme en ligne ou fais-toi coacher.
Ce qui est génial quand tu fais ça ?
C’est que sans même t’en rendre compte, les autres catégories de ta vie seront positivement affectées par ta démarche.
Si tu te mets au sport, ça peut jouer sur ta confiance en toi. Et cette confiance peut rejaillir partout.
C’est d’ailleurs le plus marrant dans mon parcours :
C’est la pratique assidue de la musculation qui a été le point de départ de mon éveil spirituel.
Il fallait que je mange mieux pour progresser, tu vois ?
Alors j’ai commencé à me pencher là-dessus.
Comme mon corps changeait, ma confiance s’est mise à augmenter.
Cela m’a donné le courage de prendre davantage de risques.
Et de fil en aiguille, paf, éveil spirituel.
Et non, s’éveiller spirituellement, ça ne veut pas dire qu’on adhère à toutes les théories du complot à la con.
Dieu merci.
Commence !
Fais un truc.
Prends un engagement.
Envoie un message à ton meilleur ami (ou à ta meilleure amie) :
« J’arrête de fumer »
« Je lève le pied sur l’alcool »
« Je vais chercher un nouveau boulot plus épanouissant »
« Je quitte cette relation dans laquelle je suis plus heureuse »
« Je vais apprendre à mieux gérer mes finances »
« Je me mets au sport »
« Je me mets à la méditation »
Ce sont justes des idées.
Laisse-toi du temps, n’espère pas des résultats immédiats.
Au fond tu sais où il y a urgence.
Regarde où ça clignote dans ton cockpit.
Es-tu en train de laisser l’avion se crasher sans réagir ?
T’as les compétences pour te tirer de là.
Tu as ce qu’il faut pour retourner la situation.
Just do it.
Now !
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