Face à mes deux écrans d’ordinateur, mon casque sans fil vissé sur le crâne, je passais quasiment toute la journée au téléphone. J’étais commercial sédentaire. C’est à dire que sans bouger le cul de mon bureau, j’étais amené à négocier, argumenter et vendre au quotidien. Je gérais un grand nombre de départements. J’étais plutôt à l’aise parce que j’ai toujours aimé ça, la vente. C’est un jeu du chat et de la souris. Ça avait un côté rigolo. Au début surtout. Ce boulot, c’était une aubaine. Je venais de me faire larguer et je sortais d’une longue période de chômage. C’était providentiel…
C’est alors que j’étais dans cette entreprise que j’ai entrepris cette démarche de développement personnel. S’améliorer, ça passe par trente six mille manières différentes. Et je t’ai déjà raconté pourquoi chercher à t’améliorer, c’était te faire un cadeau magnifique dans cet article…
J’étais quand même un peu relou pour mes collègues de travail. J’étais en pleine transition. Je passais la journée à faire le pitre et à claquer des vannes. Mais en même temps, j’essayais de délivrer mes premiers messages pour s’améliorer. J’avais découvert le principe de Pareto qui explique que 80% de nos résultats proviennent de 20% des effets. J’essayais d’appliquer l’objet de toutes mes lectures à mon quotidien en fait. Le bouquin qui a produit le plus gros impact pour démarrer mon cheminement, c’est le Miracle Morning d’Hal Elrod. J’étais tellement motivé que je l’avais lu en anglais. Il vient d’être traduit ce qui est une aubaine pour toi si tu n’entraves pas un mot d’anglais en dehors de sandwich, parking et fuck the system, haha ! 🙂
Tout ça pour dire que pour la première fois de ma vie, j’essayais vraiment les conseils qu’on me donnait. Sur les blogs et dans les ouvrages de développement personnel. Bon, on ne se connait probablement pas des masses mais les conseils que l’on peut trouver un peu partout ne sont pas tous bons, hein. Et je n’ai pas la prétention que les miens valent plus que ce que tu pourras lire ailleurs. La seule chose que je sais, c’est que les appliquer, c’était cool. Ca produisait de véritables résultats sur mon quotidien. Des choses changeaient, petit à petit. Je voyais des améliorations. C’était parfois subtil mais ça marchait vraiment…
Après cette introduction de douze kilomètres de long, j’ai envie de rentrer un peu plus dans le vif du sujet. Parce qu’un jour, j’ai tout quitté…
J’ai pris la décision de réaliser l’un de mes rêves. Celui de vivre en solo à l’étranger. Mais avant de tout quitter ou de prendre une décision aussi impactante, je me suis vraiment retrouvé face à moi-même. Partir, ça voulait dire laisser mon petit garçon avec sa mère. Ça voulait dire prendre des risques. Sortir de ma zone de confort puissance mille. Ça voulait dire gérer de la paperasse dans tous les sens alors même que poser une lettre à la Poste me courait déjà sur le haricot (oui, mes expressions sont pourries mais au moins, elles sont végétaliennes haha) 🙂
T’imagines toi ? Ouvrir un compte à l’étranger. Trouver un appartement. Se meubler ? Bordel, ça provoquait un énorme vertige en moi. Je tombais à l’intérieur de moi-même. Un brin tétanisé par tout ce qui m’attendait si je décidais de passer à l’action pour de vrai. Si je décidais de suivre la voie du rêve. La voie du coeur. Parce qu’au fond, c’était ce qui m’excitait le plus en fait. J’imaginais tout ce qui pouvait se passer. C’était une projection imaginaire évidemment car rien de ce que je n’avais imaginé ne s’est produit comme je l’avais imaginé. C’est toujours comme ça. On invente le futur. Souvent, on se fait peur avec un futur hypothétique alors on se met à paniquer dans le présent. Et on se prend les pieds dans le tapis parce qu’on agit par peur. Et oui, on se vautre. Alors une fois vautré on se dit : « Ha bha tu vois, j’avais bien raison d’imaginer le pire, c’est exactement ce qui s’est produit…«
Nous sommes mignons quand même avec nos parfaites imperfections…
En fait, j’ai envie de t’encourager si tu envisages un changement de vie. Parce que tant que tu écoutes ton coeur, tu seras aidé(e) et soutenu(e). Je n’avais jamais lu personne l’écrire noir sur blanc quelque part. Les articles restaient presque évasifs. Alors ok, ils m’encourageaient à passer à l’action en me disant qu’il fallait réussir à dépasser mes peurs mais c’était quand même un poil léger pour me convaincre. Je me sentais comme un gamin en haut du plongeoir des dix mètres. Derrière on me criait « Mais vas y, saute, il faut le faire, allez fonce, ça va être super, saute !«
J’avais envie de sauter, c’est clair. Quitter Bordeaux, m’installer au Canada. Repartir à zéro, c’était juste incroyable à quel point l’idée me plaisait. J’allais laisser mon fils derrière moi mais ça, je pouvais le gérer en revenant régulièrement. Puis il y avait FaceTime et Skype. Je pouvais gérer. Ca me ferait mal par moment, j’en étais conscient mais j’étais paré à prendre le risque. C’était un peu la même chose pour les ami(e)s. J’ai compris que quand les gens t’aiment vraiment profondément, ils acceptent tes choix, tes changements. Mieux, ils t’y encouragent. Ils t’aident à suivre la voie de ton coeur et te soutiennent quand tu veux réaliser un rêve… Ils sont avec toi pour éclairer au mieux avec toi ta décision future. Border le projet pour ne pas que tu prennes des risques inconsidérés. Elle est là l’idée : considérer les risques. Faire un changement important, ça se considère. Dans mon cas, mon coeur poussait tellement fort que j’ai fini par sauter dans le vide. J’ai étudié une partie des risques et des conséquences mais j’ai décidé de me faire confiance.
« Un oiseau assis sur une branche n’est jamais effrayé que la branche casse car sa confiance n’est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes » (Un anonyme qui avait oublié d’être con) 🙂
J’ai envie de te délivrer deux conseils aujourd’hui : ne te concentre pas sur la forêt mais sur un seul arbre à la fois.
Tout ce qui t’attend peut se fractionner en plein de mini objectifs. Il faut que tu fractionnes. Que tu découpes ce que tu as à faire. Cherche la première action que tu peux faire. Au lieu de te laisser envahir immédiatement par la peur d’un mental paresseux qui tente de t’empêcher d’avancer, regarde ce que tu peux faire en premier. Par exemple, refaire ton passeport. OK. Puis tu le fais. L’idée, c’est de pas se laisser déborder par la peur et l’angoisse de l’inconnu. Tant que tu restes dans le moment présent, tant que tu restes pragmatique, tout ira bien. Puis s’il y a une déconvenue, hop, tu t’adaptes. Comme un avion pendant la tempête, tu peux toujours changer ton plan de vol. T’imagines s’ils pouvaient pas adapter en temps réel le nombre de crashs qu’on se mangerait sur le coin du bec ? Non, les pilotes ils ajustent, ils changent d’itinéraire, d’altitude et de vitesse. Je te conseille d’en faire de même. T’adapter…
Puis surtout fais toi confiance. Tant que t’es en vie, tu peux influer sur ta réalité. Tant que ton coeur bat, tu peux améliorer une situation. Et surtout, sache que quand tu suis la voie de ton coeur, parce qu’il te réclame d’agir, qu’il te réclame de passer à l’action à tout prix, tu seras aidé(e) et soutenu(e). Pas que par tes ami(e)s. Par la vie. Par l’Univers. Par Dieu. Tu peux l’appeler comme tu veux, on s’en fout. Mais sache que c’est réel. Un filet de sécurité s’est déployé une fois que j’ai décidé d’écouter mon coeur. Tout a été fluide, facile. J’ai quand même du sortir du lit le matin, hein. Il a fallu que je me bouge. Il a fallu que j’agisse dans la matière. Mais c’était comme si tout était facilité. Les portes s’ouvraient. Les opportunités aussi. Dans tous les sens…
J’ai envie que tu retiennes ça de cet article. Si t’as envie de tout quitter, d’induire un profond changement dans ta vie, t’es pas tombé(e) ici par hasard. La vie t’a amené sur le chemin de cet article pour te murmurer à l’oreille : « Regarde, il y en a d’autres avant toi qui ont fait ce que tu as envie de faire. Et tout va bien…«
La seule condition, c’est que ton projet vienne du coeur et non pas de ton égo. Si c’est un projet sincère, un projet qui te fait rayonner de l’intérieur, un projet qui fait chanter ton coeur alors oui, tu seras aidé(e) bien plus que tu ne l’imagines. Si c’est par vengeance, colère, envie, jalousie ou peur, ça ne marchera pas. Ce sont des ondes négatives qui ne produisent que du négatif…
Pendant l’écriture de cet article, je suis allé dans ma chambre et j’ai regardé à travers la fenêtre. Aujourd’hui, je vis au Canada. J’habite à Montréal. C’était un rêve. Et il est réalisé. C’est réel. Ce n’est plus de la fiction ni le fruit de mon imagination fertile. Je te souhaite de réaliser tes plus grands rêves. Plein d’encouragement à toi en tous cas…
Et si tu te demandes comment avoir confiance en toi sans quitter ta paire de pantoufles, je me propose de t’offrir gratuitement mon Guide de la Confiance en Soi. Pour info, il est normalement proposé à 4,99€ sur Amazon alors fonce !