L’éveil spirituel, cette bombe atomique…

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Lorsque l’on mène une existence presque paisible, d’athée à tendance agnostique, que l’on observe la réalité qui nous entoure avec des certitudes, des habitudes et des croyances depuis toujours, se manger un éveil spirituel dans la tronche alors que l’on n’avait rien demandé peut provoquer l’effet d’une bombe atomique à tous les niveaux. L’éveil spirituel, avant d’en parler davantage, il faudrait déjà le définir. Tiens, voyons ce que l’ami Wikipédia en dit dans un premier temps :

« La notion d’éveil spirituel (ou encore « illumination » et « réalisation de soi » ou simplement « éveil »), communément associée au bouddhisme et à l’hindouisme, désigne un état de conscience supérieur dans de nombreuses religions et philosophies et l’aboutissement d’une voie religieuse ou spirituelle.

Source Wikipédia

Sur cet autre site, on retrouve une définition beaucoup plus poussée. Il est notamment fait état d’une notion d’illusion. Comme si la réalité dans laquelle nous nous trouvions en ce moment était une illusion. L’éveil spirituel serait finalement la prise de conscience de se trouver dans une illusion…

Lorsque je me suis éveillé, j’ai pleuré de joie. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que je me montre aussi productif sur ce blog ou ailleurs. Lorsque l’on s’éveille, on a envie de participer à l’éveil des personnes qui nous entourent. Dans mon cas, ça va même plus loin. Ça fait partie de ma mission ici. Je l’ai déjà écrit ailleurs mais j’aime bien le répéter. Je participais à une séance de spiritisme avec un voisin. Il m’a sorti ça en me regardant dans les yeux. Il m’a parlé de l’une de mes vies antérieures. Il m’a dit que ma mission sur Terre était d’ouvrir les yeux aux autres. Sur le coup, je lui ai pratiquement ri au visage. C’était quoi que ce délire encore ? J’étais en mission sur Terre. J’avais 12 piges. Je ne croyais pas en l’existence d’une force supérieure. Puis un jour, l’éveil spirituel. On comprend. Le voile tombe. Et on a envie que les autres le vivent à leur tour. Souvent au départ, on se montre maladroit, insistant. Je suis évidemment tombé tête la première dans ce piège. Oui, la découverte est si incroyable, si inattendue, si magique, si intense qu’il faut que ça se sache. On a une telle envie de participer à rendre ce monde meilleur, d’agir pour répandre l’Amour, pour motiver les autres à réaliser leurs rêves que l’on peut faire preuve de maladresse.

On ne fait pas pousser une rose en lui tirant dessus… (Je crois que c’est la devise de Jardiland). 🙂

Mon éveil, il n’a pas eu lieu du jour au lendemain. C’est un cheminement. Dans mon cas, je ne me rendais même pas compte que je cheminais. Il y avait une logique à faire ce que je faisais à ce moment-là. J’avais juste envie de devenir la meilleure version de moi-même. J’avais compris que j’étais sur une sorte de pilotage automatique depuis toujours. Je venais de le débrancher. Si je voulais avoir la vie de mes rêves, si je voulais avoir le corps de mes rêves, il allait falloir que je change mes mauvaises habitudes. Il allait falloir que je me développe, que je m’améliore. Il allait falloir que j’apprenne ce que j’ignorais. Je venais de comprendre que chacune de mes actions entraînait des conséquences. Si je plantais une graine, je la récolterais tôt ou tard. Il était donc logique que je veuille faire de belles récoltes. La haine, la jalousie, le jugement d’autrui, le mépris, la colère, toutes ces émotions me semblaient alors inutiles. Je ne deviendrai pas meilleur en enviant quelqu’un qui avait du succès. Je deviendrai meilleur en m’inspirant de son succès. En le copiant. En reproduisant, par mimétisme, ce qui avait provoqué son succès. J’avais une soif d’apprendre incroyable. C’était donc logique que je me mette à dévorer de manière compulsive, un nombre incalculable d’ouvrages sur le développement personnel. Le premier est un best-seller : « La semaine de quatre heures« . En gros, vous prenez toutes vos croyances sur le travail et vous les foutez à la poubelle. L’auteur, Tim Ferris, démontre qu’il est possible d’avoir un mode de vie alternatif. Que l’on peut travailler en ne vendant plus son temps contre de l’argent mais en créant des sources générant des revenus passifs. Jusque là, j’ignorais tout cela. Je n’en avais juste jamais entendu parler. Bref, avec son bouquin, Tim venait de casser certaines de mes croyances en place. C’était des croyances qui n’avaient absolument aucun rapport avec la spiritualité. Mais alors aucun. Je me devais juste, en toute humilité de reconnaître que j’avais mis en place une croyance et que je me comportais selon cette croyance. Cette croyance était un acquis. C’était une croyance solide que j’avais fabriqué en grandissant. En vivant des expériences.

Lorsque vous reprenez les rênes de votre esprit, vous comprenez que c’est vous, depuis toujours, qui avez mis en place vos propres croyances. A force d’expériences personnelles ou en raison du conditionnement social. Pourtant, vous êtes le seul maître de votre esprit. C’est vous qui générez ces croyances. Vous êtes le maître. Personne d’autre ne détient la clé de votre propre réalité. Si vous pensez être quelqu’un de timide, vous agissez comme quelqu’un de timide. À chaque nouvelle situation, vous vous conformez à votre croyance. Vous agissez selon cette croyance en place. Vous la renforcez. Comment quelqu’un qui pense être timide pourrait se comporter différemment ? Il est persuadé d’être timide, c’est perdu d’avance. Vous le verrez effectivement bafouiller, chercher ses mots et rougir en société. C’est un cercle vicieux. La croyance génére le comportement. Le comportement renforce la croyance…

S’éveiller donc, ça va encore plus loin. C’est reconnaître que les croyances « spirituelles » en place étaient erronnées. J’étais athée à tendance agnostique. J’ai bouffé un tel nombre de synchronicités que j’ai commencé à me poser des questions. Petit à petit, la croyance en place s’est mise à se ramollir. Comme un vieux BN trempé dans un bol de lait. (Vous noterez la métaphore audacieuse, haha) Puis là, sortie de corps, capacités extra-sensorielles. OK, ça voulait donc dire que plus je ramollissais la croyance, plus je laissais entrer la Vérité. Incroyable !

Impact maximal, force de frappe divine !

Malgré moi, cet éveil a provoqué un impact incroyable. Et c’est pour ça que c’est absolument délicieux et que je prends autant de plaisir à écrire sur ce sujet. Et que je continue de cheminer. C’est pour ça qu’il m’arrive de verser une petite larme de joie lorsque je reçois un mail de temps en temps. Un mail qui me dit que j’ai participé à un éveil. C’est mon rôle ici. Alors, je suis heureux. Je sers les autres. Et le bonheur qui est généré, j’en bénéficie aussi. Ce bonheur me gonfle de joie, il m’encourage à continuer. C’est le meilleur des carburants. Pour autant, l’éveil n’a pas que cette vision positive. Et je me dois d’en parler en toute transparence.

Dans mes anciennes relations sociales, il y a eu un clivage. J’ai toujours été un mec plutôt déconneur, le genre à se faire remarquer en soirée parce que je tentais de claquer les meilleures vannes. Je snipais. Je crois que ma compagnie était globalement appréciée même s’il m’arrivait d’être lourd. Lorsque j’ai commencé à raconter ce que je vivais à mes amis, j’ai mis malgré moi un coup d’épaule dans la porte de leurs croyances en place. La quasi totalité de mes ami(e)s était athée. On ne parlait quasiment jamais de tout ça. Puis, je me suis mis à raconter. Et forcément, ce que j’ai dorénavant à dire n’est plus conforme à leurs systèmes en place. Ils ont entendu. Certains se sont progressivement ouverts. Ils me connaissent depuis toujours, ils savent que je n’ai aucun intérêt à mentir. Pourquoi je baratinerai ? Je prends des photos dès que je peux, j’essaye de rassembler des preuves. Je leur parle avec le cœur ouvert. J’explique que leur monde extérieur est le reflet de leur monde intérieur. S’ils ne croient pas, ils ne verront pas. Les plus ouverts se sont mis à vivre des petites choses. C’était subtil mais ils ne pouvaient pas l’ignorer. Curieux, ils ont continué de creuser. D’interroger leur système de croyance en place. Il faut être sacrément courageux pour se mettre à interroger un système en place depuis toujours. Pour les autres, cela a été plus compliqué. Chaque anecdote, chaque récit de ma part était réarrangé pour rester conforme à leurs systèmes de croyances. Là où je parlais de synchronicité, ils voyaient une coïncidence. J’ajoutais poliment que j’avais justement pensé à ça au départ. Mais qu’à force d’en vivre constamment, chaque jour, j’avais fini par interroger mes croyances. Mais non, j’ai beau dire qu’avant, je voyais les choses comme eux. Cela bloque. Ils peuvent tomber sur des heures jumelles constamment, ils vont continuer à expliquer tout cela avec leur système d’athées. J’ai décidé de baisser les bras et de continuer ma route…

Forcer l’autre à croire, c’est le fanatisme. Ce n’est pas mon message. Les éveillés prônent la tolérance, la paix et l’Amour. Ils combattent la peur, la haine et l’injustice. Certains en parlent publiquement, d’autres pas. Lorsque j’ai commencé à m’exprimer sur ce que je vivais et mes nouvelles croyances, j’ai perdu quelques relations. Enfin perdu, c’est un bien grand mot. Nous n’avons plus grand chose en commun. Un fossé s’est creusé. On essaye de me ramener à un ancien modèle. Un modèle qui s’est cassé et qui ne fonctionnera plus jamais pour moi. J’ai vu trop de choses. Je suis allé trop loin. Sans avoir croisé la route d’une seule organisation sectaire. Sans avoir rencontré une seule personne influente. Non, impossible de me faire croire à l’illusion. Je respecte celles et ceux qui cheminent. Je suis le bug dans leur matrice. Le ver dans leur pomme. Je continue de raconter. Je continue d’écrire. Je ne force jamais personne à lire, ni à m’écouter. Il paraît que je suis devenu un sujet de conversation dans ma famille. Ce qui revient le plus souvent, c’est que j’ai subi un choc (une séparation dans mon cas) et que cela a engendré une tentative de survie à n’importe quel prix. M’accrocher à la foi donc comme à un radeau de sauvetage… Non, ce n’est pas ce qui s’est produit. En revanche, si l’imaginer dans leur propre réalité les rassure alors, ça me va. Je n’ai pas à forcer quiconque, ni à marteler qu’ils se trompent. C’est de l’énergie perdue. C’est comme essayer de faire rentrer une brique rectangulaire dans un trou circulaire. C’est impossible ! Je vois des choses qu’ils ne voient pas. Pas encore ! 🙂

Ce matin, je suis allé avec mon colocataire faire du sport dans un parc à Montréal. J’ai dégainé mon portable alors que je l’avais dans la poche depuis un bon moment : 12H12. Je lui montre, il hausse les épaules. Pendant l’écriture de cet article, j’ai regardé mon portable machinalement : il était 14H44. (444, ça veut dire que vos anges vous entourent) Mon père m’a téléphoné. Au cours de la conversation, j’ai pris mon portable à nouveau : 15H15. Je lui ai montré. Il a bien vu. Il a reconnu qu’il avait lui même vu 11H11 ce matin. Mais il a ajouté aussitôt : « Qu’est-ce que ça change ? » Une heure après mon portable s’allume à cause d’une notification : 16H16. C’est un copain qui me chambre sur Snapchat parce qu’il a vu le mot « SOIF » sur la vitrine d’un restaurant. Il me dit « c’est un signe que je suis alcoolique, tu penses ? » Je rigole tout en lui faisant une capture d’écran de l’heure à laquelle il m’a envoyé son message…

J’ai écrit sur les heures jumelles. J’ai même fait une vidéo. C’est la seule chose qui peut passer les filtres d’un système de croyances d’un athée ou d’un agnostique. Mais ça, tout le monde n’est pas à même de l’entendre. Oui, voir une heure jumelle à répétition, c’est un signe du monde de l’invisible. Je ne suis pas le seul à le dire. J’étais athée, je tombais dessus et pour moi, cela ne voulait rien dire. J’ai eu la chance de m’éveiller. De sortir de l’illusion. Et de comprendre que tomber sur des heures jumelles sans les chercher, ce n’est pas du hasard. Loin de là…

Dans la colocation où je me trouve à Montréal, il s’est passé des choses amusantes. Nous sommes au rez -de-chaussée d’un immeuble. J’ai raconté mon histoire aux trois garçons avec qui je partage l’appartement jusqu’à la fin du mois d’août 2016. Peu de temps après, nous faisons la connaissance d’une voisine. Elle nous dit qu’elle est d’Angers. Tiens, marrant : comme mon coloc Florent. De fil en aiguille, ils se rendent compte qu’ils ont un ami en commun. Ils trouvent ça dingue comme coïncidence. Intérieurement, je rigole. Le hasard n’existe pas mais avant, j’aurai aussi conclu à la coïncidence. Quelques jours plus tard, nous faisons une soirée. Une autre voisine se présente, elle discute avec Clément, mon autre colocataire. Après quelques minutes de présentation, il s’avère que la voisine connaît parfaitement le quartier à Toulon où vit Clément. Elle y allait souvent quand elle était plus jeune… Deuxième « amusante » coïncidence. On conclue que le monde est petit. Ouais, sacrément petit hein ? Combien de chances pour que cela se produise ? L’athée, le sceptique, le statisticien, il va tenter d’expliquer l’expérience pour la faire rentrer dans son système de croyances en place. Ce que j’aurai fait avant. Avant de comprendre. Avant de voir. Avant de m’éveiller.

Je fais ma part du boulot, comme je l’ai déjà écrit. Je raconte. J’espère que ça provoque des interrogations. En général l’Univers appuie sur la pédale lorsqu’une personne s’intéresse à tout ça. Les heures jumelles pleuvent. Parfois cela va plus loin. J’ai parlé à un copain qui a aussi rencontré sa flamme jumelle de la présence très forte des papillons comme symbole de ce type de relation. Il est croyant. Il m’a rétorqué « il n’y a pas de papillon dans ma région… » Le lendemain, il revenait vers moi estomaqué : « Je n’ai JAMAIS autant entendu d’allusions aux papillons que depuis que tu m’en as parlé, c’était incroyable. Toutes les heures il se passait quelque chose en rapport avec un papillon…« . Du coloriage de sa petite cousine à une discussion anodine avec une collègue. Et de terminer par l’envoi d’une photo. Un papillon s’était posé à côté de lui en fin de journée. Bingo ! « Tu m’as contaminé avec tes conneries ! »

Bon, comme je suis humoriste et déconneur à la base, je lui ai dit : « Bite, bite bite ! » Quitte à être un bug dans le système de croyances des gens, autant que je tente de le faire avec panache ! 🙂

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