Ma vie n’a aucun sens. C’est vraiment ce que tu penses ?
Tu crois vraiment à ça ?
C’est une période assez intéressante.
Il y a de plus en plus de personnes qui se mettent à reconsidérer leur rôle dans la société.
Elles regardent leur taff ou la manière dont elles gagnent leur vie.
Puis elles se grattent la tête en se disant : « Mais à quoi je sers en fait ? »
C’est une discussion que j’ai souvent avec les nouvelles personnes que je rencontre.
J’aime bien mettre le sujet sur la table.
Histoire de voir si ces personnes se sont déjà posées la question par elles-même.
Parfois, c’est pas du tout le cas.
Elles se foutent de la manière dont elles font leur argent.
Mentir, trahir ou même travestir la réalité : ça ne leur pose aucun souci de conscience.
Être employées dans des entreprises qui se foutent de l’humain ou de la planète ?
Tant que ça paye grassement, ça leur pose aucun souci.
Puis il y a les autres.
Elles sont pas super à l’aise avec la manière dont elles gagnent leur vie mais elles se sentent un peu coincées.
Elles se disent qu’elles aimeraient contribuer davantage et se rendre plus utiles au monde mais elles ne savent pas trop comment s’y prendre.
La tâche leur semble beaucoup trop importante.
Le monde a l’air d’aller si mal, elles se sentent toutes petites et même un peu impuissantes…
Elles se disent des trucs comme « Mais qui je suis pour vouloir changer le monde ? Je ferai mieux de me taire et de rester à ma place. »
Il y a comme un décalage entre l’aspiration à se mettre au service et la mise en pratique concrète dans le quotidien.
Je connais très bien cette problématique.
C’est peut-être ce que tu te dis en ce moment.
Personnellement, j’ai une chance incroyable.
Quand je me couche le soir : j’ai bonne conscience.
Quand je me regarde dans la glace : j’ai envie de me serrer dans les bras et de me féliciter.
Pourtant, ça n’a pas toujours été le cas.
Je baissais les yeux quand je croisais mon reflet dans le miroir.
Sénèque écrivait : « La bonne et la mauvaise conscience sont le repos ou l’inquiétude de l’esprit. »
Oui, c’est indéniable.
Tu sais, j’ai une vidéo qui comptabilise plus de 400 000 vues au moment où j’écris ce texte.
Elle s’adresse à des personnes qui tentent de se suicider.
J’ai conçu cette vidéo comme un ultime rempart pour empêcher les personnes de passer à l’action.
Je m’étais dit que si j’empêchais une seule personne de le faire alors je pourrai être fier de moi.
Depuis sa mise en ligne, j’ai reçu des dizaines et des dizaines d’e-mails. On m’a contacté sur Facebook et même sur Instagram.
On m’a parfois juste écrit « merci« .
Rien de plus mais ça suffit.
Ça suffit pour que je me couche avec une grande estime de moi-même.
Je t’écris pas ça pour que tu me dises « ouais trop bien Tony t’es un héros, on te kiffe« .
Non, j’écris ça pour te dire que lorsque je me foutais de contribuer à rendre ce monde meilleur, j’étais pas heureux.
Et depuis que je me suis mis au service d’autrui, je me sens profondément épanoui.
Ma vie n’a aucun sens lorsque je ne contribue pas
Je reçois des sourires et des messages magnifiques.
Et le plus beau ?
C’est le soutien indéfectible de la vie.
Depuis que je suis au service de la vie ?
Elle me vient constamment en aide.
Je me sens soutenu, accompagné et guidé.
Je reçois des ressources et du support.
Les opportunités pleuvent dans ma vie.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de challenge, de difficultés ou de problèmes à résoudre dans mon quotidien.
Non, ça serait mentir que d’écrire ça.
La vie est juste beaucoup plus belle.
Elle a plus de sens.
Je me couche avec le coeur rempli de joie d’avoir contribué à rendre le monde meilleur.
Je me sens bien.
Je suis fier de moi.
La relation que j’entretiens avec mon ego est donc beaucoup plus douce.
Il n’y a rien de pire qu’une personne qui ne s’aime pas.
Il n’y a rien de pire qu’une personne qui se dégoûte.
J’avais pas franchement d’estime pour celui que j’étais.
Je me voyais comme un paresseux incapable de la moindre discipline.
Aujourd’hui, je suis fier de celui que je deviens.
J’ai un profond respect pour celui que je deviens.
Je ne me sens supérieur à personne.
Je suis juste en paix avec moi-même.
Est-ce que ça change tout ?
Bien sûr.
Mon mental ne passe plus son temps à me dire que je suis un bon à rien ou un incapable.
Les pensées négatives ?
Elles se sont raréfiées.
J’ai rebooté le système.
Mon mental est mon allié.
Je le nourris à coup d’affirmations positives.
Je lui fais écouter des enregistrements pour ne jamais qu’il oublie des principes fondamentaux.
« Tu as de la valeur »
« Tu mérites d’être heureux »
« Tu es capable d’y arriver »
Cela me rend étanche face aux critiques, aux moqueries et aux attaques de jalousie.
J’en reçois assez peu mais ça arrive.
Choisir de servir les autres, c’est s’aligner avec des valeurs comme l’authenticité, la compassion, l’empathie et la générosité.
C’est puissant.
Ce sont des valeurs élevées.
Ce sont des énergies très puissantes qui élèvent et qui boostent…
Je ne suis plus impressionné par les fortunes ou la célébrité.
Ce qui m’intéresse, c’est de savoir si la personne que je rencontre est alignée avec ces valeurs-là.
Si elle ne l’est pas ?
Je joue le rôle d’un miroir.
Je m’en fous qu’on me déteste ou qu’on me prenne pour un connard.
Je joue le bug dans la matrice.
Le poil à gratter.
Le moustique qui te vole dans les oreilles et qui t’empêche de dormir :
« Es-tu sur le chemin de tes rêves ? »
« Est-ce que tu contribues à rendre ce monde meilleur ? »
En fait, je n’ai pas envie que ces personnes aient à faire face à leur propre conscience et qu’il soit déjà trop tard.
L’expérience humaine, ça passe très vite.
Autant la vivre en conscience, non ?