Pourquoi tu devrais voyager en solo ?

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C‘est simple, j’en rêvais. Je voulais voyager en solo dans un pays étranger. Je m’imaginais avoir le courage de le faire. J’attendais que l’occasion parfaite se présente à moi. Plus le temps passait et plus la situation dans laquelle je me trouvais sembler m’éloigner de mon rêve.

Je n’avais pas compris quelque chose d’essentiel : l’occasion parfaite ne se présenterait jamais. Je pouvais attendre et attendre encore. Mon rêve ne me serait jamais tombé tout cuit dans le fond du bec. Pire, j’aurai pu me retrouver sur mon lit de mort sans avoir trouvé le courage de le faire. Je ne te raconte pas les frissons que peuvent procurer ce genre de pensées.

Alors j’ai pris mon sac à dos, un billet d’avion et je me suis cassé. Direction le Pérou…

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Clique ici pour voir la vidéo de mon voyage

Alors c’est bien beau de se pavaner sur le toit d’un buggy mais j’ai envie que mon expérience te soit utile. Ou qu’elle t’inspire. Tu vois, je suis un intrus dans le domaine du développement personnel. Je suis le mec qui a essayé de devenir un peu meilleur. Je suis le mec qui a tenté de faire comme on me le conseillait : de sortir de ma zone de confort. J’y suis allé sans trop croire que de la magie pouvait véritablement m’attendre. Pourtant elle était là, en embuscade, prête à se montrer. La vie n’attendait que moi…

Lorsque le projet de voyager en solo me traversait l’esprit, il y avait presque aussitôt une flopée de peurs qui surgissaient dans mon esprit. Façon piranhas, elles démontaient mon rêve à grand coup de dents. Impuissant, je ne pouvais reconnaître qu’une seule chose : je n’étais pas assez courageux. Qu’est-ce qu’il se passerait si je me perdais à l’autre bout du monde ? Si je perdais ma carte bancaire ? Si je faisais une mauvaise rencontre ? Si je me blessais ? Et puis quand bien même, la situation dans laquelle je me trouvais ne me le permettait pas. C’était des excuses. Il faut le reconnaître. Des excuses qui poussent au statu-quo, à l’immobilisme. Ce sont des excuses qui font l’effet d’un coussin sur ton rêve. Elles surviennent pour l’étouffer… Quand je faisais la connaissance de quelqu’un qui me racontait son voyage en solo, j’en restais béat d’admiration. Et je crevais aussi de jalousie…

Ta confiance en toi va augmenter

Voyager en solo, c’est accepter une évidence : tu seras le seul maître à bord. Tu seras en charge de chacun de tes choix, de chacune de tes décisions. C’est une évidence que l’on peut finir par oublier au quotidien. Parce que c’est la même chose dans chacune des catégories de notre vie : notre santé, nos finances, notre épanouissement professionnel, la qualité de nos relations sociales. T’es toujours le seul maître à bord sauf que le voyage amplifie cela. T’es loin de ta base, loin de tes repères. Ton autorité est donc beaucoup plus flagrant. L’effet immédiat que tu vas ressentir en acceptant de dépasser ta peur et de le faire, c’est que ta confiance en toi va augmenter. L’estime que tu te portes aussi. Tu n’es pas destiné(e) à vivre comme une petite souris de laboratoire. Tu n’as pas à te cacher ou à te faire tout petit(e). Et si aujourd’hui, la simple idée de te retrouver seul(e) à l’étranger te fait paniquer, garde espoir. On peut apprendre à dépasser ses peurs. Je te l’assure. Il y a deux ans, j’aurai été incapable de le faire. Je n’aurai pas osé. Ton courage est un muscle qu’il faut entraîner. Plus tu l’entraînes, plus tu seras capable de défier des grosses peurs, de défier tes dragons. Et quand tu auras réussi à terrasser l’un de tes plus gros dragons. Que tu te seras rendu(e) compte à quel point ta peur n’était qu’une illusion, alors ta confiance en toi augmentera. Ta victoire sur la peur ne sera pas vaine, loin de là. Elle te transformera encore, elle te fera grandir. Même si le sujet de mon article concerne le voyage, sache que c’est un conseil applicable pour toutes tes peurs. T’as peur de quoi actuellement ? C’est peut-être de parler en public qui te terrorise ? De quitter ce boulot insipide dans lequel t’as l’impression de mourir à petits feux ? D’oser dire à la personne qui partage ta vie que tu aimerais que cette histoire s’arrête ? Vivre pleinement demande du courage. Oh oui, c’est clair. Ce qui est formidable avec la vie, c’est qu’elle nous laisse le choix. On peut vivre comme une petite souris de laboratoire. Accepter de ne jamais quitter sa zone de confort. Accepter le statu-quo. Accepter de se mentir, de se raconter des excuses pour ne pas regarder la vérité en face… Survivre, c’est facile. Il suffit de ne pas écouter notre petite voix. De l’étouffer. Oh, ce n’est pas bien compliqué parce que cette petite voix, elle ne crie pas : elle murmure. Cette petite voix, elle a envie de briller. Elle a envie de montrer au monde le formidable potentiel qui est le sien… Mais voilà, c’est facile de s’en détourner. D’allumer Netflix ou d’ouvrir Facebook pour ne pas avoir à lui rendre de comptes…

Chaque fois que tu écouteras cette petite voix, ta confiance en toi augmentera. Chaque fois que tu feras un petit pas en direction de tes rêves, tu grandiras. Il est possible que tu trembles comme une feuille. Il est aussi possible que ton coeur batte la chamade, que tu transpires mais entends-le : tu ne le fais pas pour rien.

Voyager en solo, c’est une expérience sociale

Lorsque tu te retrouves tout seul(e) : t’as pas 36 solutions. Si tu veux que l’expérience soit riche socialement, il va falloir que tu te connectes à d’autres êtres humains. Et si t’es plutôt timide, fais moi confiance, ça reste facile. Quand tu partages un dortoir avec d’autres personnes, c’est simple de faire connaissance. Il y a toujours quelque chose à dire, quelque chose à apprendre. Les discussions sont naturelles, spontanées. J’ai discutaillé 5 minutes avec deux israéliens qui partageaient ma chambre avant de me retrouver invité à une soirée sur le toit d’une autre auberge de jeunesse. Au programme, beer-pong et salsa. Bon, je ne bois pas d’alcool et je ne sais pas danser la salsa mais c’était vraiment chouette.

En me dirigeant vers Aguas Calientes, j’ai fait la connaissance d’Alexis, un argentin. Il ne parlait pas un mot d’anglais, ni de français. Je ne parle vraiment pas bien espagnol. À l’époque du lycée, je n’avais pas pris conscience de l’utilité que pourrait revêtir un apprentissage sérieux des langues. On fait tous des erreurs. Et bien figure toi que cela ne m’a pas empêché de baragouiner avec lui pendant la quasi totalité du séjour. En voyageant seul, tu feras des rencontres. Quand tu suivras le flow, tu verras que la vie prend soin de toi. J’ai vécu un bon gros paquet de synchronicités pendant mon voyage. Je finissais par retomber sur les mêmes personnes. C’était vraiment chouette de sentir que la vie me facilitait les choses. Elle m’a également fait rencontrer quelques éveillé(e)s, ce qui a ajouté un peu de magie à mon périple.

J’ai fait de belles rencontres. Des gens amoureux de liberté pour la plupart. Qui préfèrent cramer leur thune dans des expériences, des voyages plutôt que dans le dernier écran plat à la mode de chez Samsung : ça fait réfléchir !  🙂

La grosse tuile

Une des pires choses qui puissent arriver à l’étranger, c’est de perdre sa carte bancaire, non ? De ne plus avoir de moyen de paiement. La galère, hein ? Bon, bah j’espère que ma propre expérience viendra calmer ton mental parce que ça m’est arrivé. Et ça ne m’a absolument pas gâché le séjour.

Quand je me suis rendu compte que ma carte avait disparu, j’ai éclaté de rire. Je sais, pas très rationnelle comme réaction. J’ai la croyance que la vie est une école. Il y a des leçons partout, en permanence pour nous faire grandir. Alors j’ai encaissé le coup et je me suis concentré sur la solution plutôt que sur le problème. J’ai un petit avantage, ça fait deux ans que j’ai décidé de ne plus vivre comme une souris de laboratoire et que j’essaye de muscler régulièrement mon courage. Alors quand la tuile m’est tombée sur le coin du bec, j’ai soufflé un grand coup et je me suis fait confiance. Je me souviens d’un moment où j’ai fait le choix de rester optimiste quoiqu’il arrive.

J’étais sur le retour. Mon frangin et mon père m’avaient dépanné avec des virements Western Union à deux reprises pendant mon voyage. Mais là, c’était la fin du séjour. Je n’avais plus une thune en poche. Je venais d’atterrir au Panama où j’avais une escale d’une nuit. Le soleil venait de se coucher. Je n’avais pas la possibilité de retirer d’argent sur place. Pas de cash non plus. J’avais dépassé mon quota de connexion à l’étranger avec mon forfait canadien. J’étais donc en mode Pékin Express au Panama. À Lima, avec le wi-fi de l’auberge, j’avais pu me réserver un hôtel juste avant de partir. Mais je ne l’avais pas payé, juste réservé. Là, j’étais sur place. Il fallait que je trouve une solution pour me rendre à l’hôtel. Pire, il allait falloir que je trouve un moyen de le payer. Nom d’un chien, c’était pas simple…

Quand t’es au pied du mur, tu puises dans tes ressources 

J’ai eu un déclic. Je me suis souvenu qu’avec Uber, il était possible de payer avec son compte PayPal. Je suis donc parti en quête d’un wi-fi autour de l’aéroport. J’ai trouvé une sorte de KFC local dans lequel j’ai gentiment demandé leur code pour me connecter. On m’a envoyé bouler en me disant qu’il fallait consommer pour qu’on puisse me le donner. Je ne me suis pas départi de mon sourire en leur expliquant que je n’avais pas d’argent pour pouvoir consommer. Et j’ai tourné les talons à la recherche d’une nouvelle solution. Après 20 minutes à tourner autour de l’aéroport sans avoir trouvé de solution, j’ai aiguisé mon plus beau sourire et je suis revenu sur place. A force de sourire et d’oeillades appuyées, les serveuses ont finalement accepté de me filer le code. 15 minutes plus tard, mon chauffeur Uber se pointait.

J’ai du refaire le coup des yeux doux avec la réceptionniste de l’hôtel. Elle m’expliquait que normalement, la chambre devait être réglée au moment du check-in. Je ne te raconte pas ma satisfaction quand j’ai glissé ma couenne sous les draps de ma chambre… Le lendemain, je trouvais un bureau western union à moins de 200 mètres de l’hôtel me permettant de le payer : problème résolu.

Si cette situation m’a bien appris quelque chose, c’est que la meilleure chose à faire quand une tuile arrive, c’est de se concentrer sur la recherche de solutions. Oui, on peut râler et se focaliser sur le problème, on peut geindre, pleurer et se rouler sur le sol. Ca ne changera rien. J’ai soufflé un grand coup et je me suis fait confiance. Au fond de moi, je savais que je finirai par trouver une solution. Je savais que j’avais les ressources et les aptitudes pour m’en sortir…

Elle m’a aussi appris que maîtriser un minimum l’art de la séduction, ça reste quand même très utile en toute occasion… 🙂

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J’espère que cet article te donnera l’envie de partir à l’aventure. Quand j’ai franchi la porte de chez moi, je me suis senti un peu différent. Comme si ce voyage m’avait changé. Et c’est pour cela que je te recommande d’aller à la rencontre de toi-même si tu ne l’as jamais fait. Fais-toi ce cadeau. Fais moi surtout le plaisir de ne pas mourir avec la musique qui joue à l’intérieur de toi… N’accepte pas le statu-quo. Ne renonce pas à tes rêves…

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