Non mais c’est incroyable. Vraiment incroyable que tu lises ces mots. Juge plutôt : dans ta poitrine, il y a un organe de la taille d’un gros poivron. Une pompe qui pulse du sang à travers ton corps. Par le biais d’échanges gazeux complexes, ce sang est oxygéné. Filtré et nettoyé. Ton sang circule à travers des veines et des artères qui quadrillent ton corps. Un corps qui se trouve présentement affairé à lire. Tu es donc devant un texte. Mais attends, c’est encore plus fou. Ce n’est pas vraiment un texte. Ce sont des lettres mises les unes à côté des autres. Et le plus fou, c’est que grâce à un mouvement oculaire, tes yeux parcourent ces lettres mises côte à côte pour en déchiffrer le contenu. Mais ça ne s’arrête pas là parce que si on y réfléchit bien, ces lettres n’existent pas vraiment. Ce sont juste des pixels noircis sur un écran… Et le plus dingue dans tout ça, c’est que même si ces mots que tu déchiffres n’existent pas réellement, tu en tires tout de même un message. Le mien. Celui que je te fais passer en frappant des touches de clavier. C’est un message que j’émets. Depuis ma propre réalité. Et de la même manière, c’est un message que tu « reçois » dans ta réalité… C’est incroyable, juste incroyable…
Depuis toujours, l’être humain s’interroge sur le sens de l’expérience qu’il mène ici bas. Quel est le sens de la vie ? Tout cela le dépasse et c’est bien normal. Et des théories sur le sujet, il y en a un bon gros paquet. Certains pensent qu’il n’y a pas de sens. Qu’il est vain de le chercher. Que de notre vivant, nous n’obtiendrons la réponse à cette question. Parce que dès qu’on s’interroge sur la vie, très vite, on se retrouve à s’interroger sur la mort. Les deux comparses sont liées l’un à l’autre comme les faces d’une même médaille. Impossible de parler de l’un sans évoquer l’autre.
L’être humain, il est impayable. Lorsqu’il y a une question, il veut trouver la réponse. C’est en lui, c’est comme ça. Et comme nous sommes plutôt nombreux sur cette planète bleue suspendue dans l’Univers, il y a beaucoup de réponses à cette fameuse question. Les religions tendent à apporter leurs réponses. Mais, le problème c’est qu’elles ne sont pas toutes d’accord. Et ça forcément, ça complique notre quête de sens. Et puis cette quête de sens, encore faut-il ne pas être trop absorbé par la routine de son quotidien pour pouvoir y diriger son attention…
Comme tout le monde, dès que j’ai eu acquis assez d’expériences pour pouvoir m’interroger, je n’ai pas manqué de le faire. Oui, c’est vrai que c’était incroyable ce qui se produisait. J’étais en vie. Je voyais un décor à travers mes yeux. Je pouvais éprouver du plaisir ou de la douleur. J’étais en vie parce qu’au détour d’un rapport intime entre mes parents, un spermatozoïde avait été assez rapide pour gagner une course de vitesse. Je repensais alors au fait qu’en troisième, j’étais arrivé dernier au cross de mon collège. Il était difficile de ne pas en rire…
Comme toi j’imagine, j’ai fait des apprentissages. Avec mes parents tout d’abord, j’ai appris à marcher. J’ai appris à parler. J’ai appris des règles de conduite. Je suis ensuite entré à l’école où on m’a enseigné du savoir. J’y ai appris à lire et même à écrire. J’ai absorbé des informations et des connaissances. On me faisait la leçon. On m’expliquait des règles de grammaire par exemple. Et, par le biais de contrôles, on s’assurait que j’ai bien appris mes leçons… Je recevais même une notation plus ou moins haute en fonction de mes résultats. En fonction de ma capacité à restituer ces leçons…
Tu te demandes peut-être toujours où je veux en venir mais compte sur moi, j’espère te permettre d’y voir beaucoup plus clair sur le message que j’ai à te délivrer aujourd’hui…
Ce que j’entends par là, c’est que comme pas mal de monde, j’avais arrêté de m’interroger sur le sens de la vie. Je n’avais plus le temps pour ça, tu vois ? J’avais tellement de contrariétés, tellement d’interrogations, tellement de pensées qui bourdonnaient dans mon esprit. J’étais trop absorbé par la réalité pour prendre un peu de recul. Je m’étais fait avaler par le réel. Et comment peut-on s’interroger sur quelque chose lorsque l’on s’est fait absorber ? Ce n’est pas possible. Payer son loyer ou son crédit immobilier. Faire le contrôle technique de sa bagnole. Gagner sa croûte. Tout cela nous prend du temps. Beaucoup de temps. Tout cela nous prend beaucoup d’énergie. Beaucoup d’énergie. Et en plus, il faudrait se demander ce qu’on fout là, sur cette planète secouée par les guerres. Moi, j’avais arrêté de le faire. Je n’avais pas trouvé de réponses assez convaincantes. Ni dans les religions, ni à travers mes propres expériences personnelles. Puis j’avais plus du tout la tête à ça. J’avais verrouillé ma vision des choses. J’étais athée. Il n’y avait pas forcément de sens à tout ça. S’il y avait une vie après la mort ? Je ne pensais pas. Je laissais une toute petite porte ouverte en me disant que j’aurai la réponse lorsqu’elle se pointerait. Mais j’évitais d’y penser parce que la mort, elle me foutait les jetons. Elle me ramenait au fait que je n’avais pas trouvé de réponses. Que c’était l’inconnu. Le grand mystère. Et ça, c’était particulièrement désagréable à vivre. Alors je détournais mon attention du sujet. J’avais l’impression qu’à chaque fois que je tentais d’attaquer le flanc de cette montagne, je finissais par glisser et me ramasser par terre… C’était peine perdue… Et puis il y avait ces factures, ces foutues factures à payer. J’avais accepté que, de mon vivant, je n’obtiendrai jamais la réponse à cette question… Et qu’au moment de ma mort, ça serait pile ou face. Soit ma vision d’athée était confirmée et ma conscience s’éteindrait. J’essayais d’imaginer ce que ça pouvait faire mais c’était un non-sens. C’était un peu comme si j’essayais de frapper sur un marteau à l’aide de ce même marteau. J’essayais d’imaginer quelque chose d’impossible. Une conscience ne peut pas s’imaginer non consciente. Il y avait de quoi se faire un noeud au cerveau. Quand je prenais l’avion, je me disais qu’il fallait quand même être con pour imaginer que des anges pouvaient vivre dans les nuages. Les nuages, c’était de la vapeur d’eau en suspension. La science avait marqué beaucoup de points dans mon esprit d’athée… Il restait tout de même une deuxième option. C’était celle que je m’étais planté. En beauté. Et qu’au moment où il serait temps de tirer le rideau, j’obtiendrai ma réponse. Quelle religion était finalement la bonne ? L’environnement dans lequel j’avais grandi était plutôt catholique friendly, si on peut dire ça comme ça. J’avais été baptisé sans qu’on me demande mon avis. Comme pas mal de français. J’étais né à côté de Bordeaux. Je n’avais même pas choisi de naître en France alors c’était évident que si la Vérité était celle que pronaient les juifs, les musulmans ou encore les bouddhistes, j’espérais qu’on me pardonnerait pour les circonstances environnementales dans lesquelles j’avais grandi. J’avais assez peu de chances de faire du Coran mon livre de chevet et c’était surtout lié à un concours de circonstances. On pouvait se dire que si l’Islam détenait la Vérité, ça devait quand même arriver souvent. Personne n’était vraiment maître des circonstances dans lesquelles il venait au monde, non ? Et il était beaucoup plus logique pour un bébé qui naissait au Maroc de devenir musulman. Il y avait un environnement naturellement plus propice.
L’Islam dans le monde aujourd’hui… (source Larousse)
Impossible de ne pas se marrer en pensant à la tronche de Marine Le Pen si elle découvrait que l’Islam avait la réponse à ces questions existentielles. En tous cas, de mon côté, il fallait remplir le frigo et trouver un cadeau d’anniversaire pour cette soirée qui arrivait ce week-end, je n’avais pas franchement le temps de creuser plus en détail le sujet…
Quand j’étais petit, ma mère avait acheté un bouquin sur les expériences de mort imminente. J’avais été captivé. Visiblement, les nombreux récits que j’avais pu lire dans ce livre (dont je ne me souviens plus du nom) confirmaient la présence d’un au-delà. Mon esprit de cartésien tentait de décortiquer les témoignages. Voici le genre de récits que j’avais pu passer au crible :
En 2003, Nicole Canivenq est au volant de sa voiture lorsqu’elle percute violemment un arbre. « Je me suis retrouvée directement dans un autre lieu » se souvient-elle. Puis, elle remarque que « le ciel était en bas et la terre en haut ». Elle essaie alors de se remettre dans la bonne position et constate qu’elle n’est « plus dans son corps ». De nombreux témoignages font part de cette décorporation. L’espace de quelques instants, ces personnes observent leur corps, sur une table d’opération ou dans une voiture accidentée… et sont capables, malgré un état d’inconscience apparente ou de mort clinique, de voir et d’entendre tout ce qu’il se passe autour d’eux juste avant d’accéder à une autre réalité. (La suite de l’article est à lire en cliquant ici…)
Comment se pouvait-il que ces personnes soient capables de voir et d’entendre alors que leur corps et leur cerveau étaient hors service ? J’étais déjà très sceptique à l’époque. Je cherchais une explication rationnelle. L’activité cérébrale continuait probablement de permettre à ces individus d’entendre des choses. Ou de les imaginer. Oui, de les imaginer. C’était très bien ça. Un article très rationnel avait d’ailleurs fini par me convaincre à ce sujet. Il expliquait en substance que le cerveau était responsable de la conscience. Et que, comme je le disais plus tôt, la conscience était incapable d’imaginer sa propre extinction. Au moment de la mort, le cerveau « comprenait » que la fin était proche. Il se mettait alors à flipper sa race. Pour rendre ce choc supportable, il balançait la sauce. C’était chimique. Il envoyait alors un cocktail extrêmement puissant à l’individu. Ce qui rendait alors possible les récits les plus fantaisistes. Sortie de corps, sentiment de bonheur et d’amour infini. Ça collait. C’était cohérent. C’était rationnel. J’aimais bien cette approche en fait. Je me devais de le reconnaître. Finalement, elle était en accord avec ma vision de la vie. Elle entrait en congruence avec la manière dont j’expliquais le sens de ma présence sur terre depuis un moment déjà. Mais, il y avait des zones qui restaient dans l’ombre. Comment était-ce possible que l’un de ces individus puisse décrire avec précision une discussion ayant lieu dans une autre pièce ? Même si le cerveau continuait à être en activité. Même si cette activité n’était plus mesurée par les appareils de l’équipe médicale. Comment était-ce possible que l’individu puisse raconter avec précision le contenu d’un échange entre deux personnes alors même qu’il ne se trouvait pas dans la même pièce ? Pour l’individu, c’était simple. Il était sorti de son corps. Il se trouvait à côté de ces deux personnes. Non non, ça ne faisait pas mon affaire comme explication. Ce n’était pas rationnel. Sortir de son corps. Et puis quoi encore ? Ça se saurait si on pouvait sortir de son corps. J’étais jamais sorti du mien en plus. Ça réfutait totalement les explications des ces individus. Merde, c’était trop compliqué. Impossible de savoir ce qu’il fallait croire. Persistaient alors le mystère et les interrogations…
C’était paradoxal : j’étais trop absorbé par la vie pour en trouver le sens.
Y avait-il quelque chose après la mort ? Non. Je ne le pensais pas… C’était ma croyance… Si t’es arrivé jusqu’ici de ta lecture, je n’ai pas envie que tu partes les mains vides. J’ai juste envie de te dire qu’aujourd’hui : j’ai trouvé. Frémissement dans l’assemblée. Le coeur du lecteur (ou de la lectrice, gentlemen avant tout !) loupe un battement. Quoi ? Ce parfait inconnu va me donner la réponse à cette question. Cette question que l’on se pose tous depuis toujours ? Le mental s’affole. Qu’est-ce qui me prouve que ce qu’il va me dire est la vérité, hein ? Je ne le connais pas ce type. Je ne peux pas jauger de la pertinence de ses propos à la lumière de la manière dont il s’exprime à l’écrit. Je n’ai aucune notion de sa santé mentale. C’est peut-être un fou. Un détraqué. Je ne sais rien de lui après tout alors méfiance, hein ? C’est peut-être ce qui vient de se produire comme raisonnement dans ton esprit. Peut-être pas… Face à mon écran d’ordinateur, je ne peux pas quitter ma réalité pour imaginer ce que tu penses. Absolument pas. Je ne suis pas capable de connaître tes expériences, ni ton vécu. Et c’est la même chose pour toi. T’es juste en train de lire une somme de pixels qui forment des lettres, des mots et des phrases…
Oui, moi j’ai trouvé la réponse à cette fameuse question. J’ai cette chance. Et forcément, ça serait te mentir que de te dire que ça n’a pas changé ma vie. Ma principale difficulté c’est de pouvoir transmettre cette réponse aux plus grands nombres avec la plus grande authenticité. Mais aussi avec intelligence. Parce qu’en fait, si je ne fais pas preuve d’un minimum d’esprit, mon message ne peut pas être efficace. Il faut que je me souvienne comment c’est d’être athée pour que les gens puissent ensuite s’assurer que ma réponse est potentiellement la bonne. C’est en effet plutôt technique même si l’explication est très simple.
La vie est un jeu qui fonctionne selon les règles que l’on se fixe.
Tout est une question de croyances. Tout ! Mais alors vraiment tout. La réalité qui nous entoure, c’est un jeu vidéo. Et ce jeu, il répond à des règles. Il réagit à des croyances… Quand tu crois qu’une chose est possible, elle l’est. Quand tu crois qu’une chose est impossible, elle l’est aussi. Le monde qui t’entoure n’est pas une réalité objective. Absolument pas. Pourquoi ? Parce que c’est toi qui observe cette réalité. Par essence, il n’y a absolument rien d’objectif à cette observation. C’est totalement subjectif. C’est une réalité observée par toi. Et uniquement par toi. Bien entendu, tu partages cette réalité avec d’autres personnes. Des gens que tu connais mais aussi de parfaits inconnus. Tu es même capable d’imaginer un repas dans une famille d’américains si jamais je te le demandais, n’est-ce pas ? Dans ta réalité, tu es capable d’imaginer des choses qui ne sont pas. C’est du fictif. Ce n’est pas réel. Mais pourtant, cela provient de toi. Tu génères tout cela…
Pour tes croyances, c’est exactement la même chose. C’est toi qui les génères. Et uniquement toi. Dans ta propre réalité, t’es la seule personne « en charge » si je puis dire. La vérité que j’ai découvert, c’est que la réalité dans laquelle on se trouve n’est pas figée. Loin de là, très loin de là. La réalité que tu observes peut se mettre à changer du jour au lendemain. De manière incroyable. Mais le seul moyen que tu as à ta disposition pour faire changer cette réalité, c’est de changer la manière dont TU la perçois…
Quand j’étais athée et sceptique, ma réalité réagissait selon cette croyance.
Aujourd’hui (et il me semble absolument nécessaire de faire quelques précisions à ce sujet), je suis devenu croyant. Mais d’aucune religion. Je n’adhère à aucun mouvement. Aucun groupement d’individus. Aucune secte. Aucune organisation qui pourrait me faire croire qu’elle n’est pas une secte, tu vois ? Alors bien sûr, t’es derrière ton écran. Dans ta réalité. T’as aucun moyen de vérifier instantanément ce que je te raconte. Mais j’avais envie de te le préciser quand même.
Je n’ai plus les mêmes croyances qu’avant. Et aujourd’hui, comme par enchantement ma réalité a changé. Et c’est là où je veux en venir. Nos croyances traduisent en temps réel notre réalité. Elles modèlent ce que nous voyons. Tout ! Et l’erreur que nous commettons, c’est de croire que nous observons une réalité objective. Une réalité commune à tous les individus. C’est une grosse erreur. Personne ne voit la réalité de la même manière. Tu vois pour te donner une exemple, j’ai une amie qui se chie dessus à la simple idée d’emprunter la rocade. Ça la terrorise. Elle a peur d’y avoir un accident. Moi, dans ma propre réalité, cela ne m’angoisse pas du tout. La rocade est pourtant la même. Elle ne devient pas dangereuse lorsque mon amie s’en approche. C’est la même rocade. Pour elle comme pour moi, à savoir des kilomètres de goudron entourés de glissières de sécurité. Ça provoque chez mon amie de la peur alors que cela n’a absolument aucun impact sur moi. Même réalité. Croyances différentes. Et des exemples, on peut en donner des tonnes mais je ne veux pas t’ennuyer avec ça. Je veux juste m’assurer que tu comprennes bien que cette fameuse réalité que tu observes, elle est la même pour tout le monde. Pour chaque être individu. Qu’il soit riche ou pauvre, blanc ou noir, aveugle ou borgne, muet ou boiteux, jeune ou vieux, athée ou bien très croyant. C’est la même réalité. Toujours. Pour tout le monde.
C’est la manière dont nous allons percevoir la réalité qui va avoir un impact sur notre expérience de cette même réalité.
Avant donc, j’étais athée. Et le pire, c’est que je n’avais même pas vraiment pris conscience que la réalité que j’observais était la même pour tout le monde. Mais que moi, avec mes croyances, je la filtrais. Avec mes croyances d’athée, je fixais des règles à cette réalité. C’était totalement inconscient en fait. Je ne m’étais juste jamais posé la question. Je n’avais jamais réalisé que c’est ce que je faisais. Je n’avais jamais observé le problème sous cet angle. En fait, il a fallu que mon jeu se mette à se remplir de bugs pour que je commence à me poser des questions. Ma réalité s’est mise, toute seule, à ne plus réagir selon les règles que j’avais inconsciemment fixé avec mon système de croyances. Je me suis mis à observer des bugs. Des gros bugs. La réalité que j’observais s’est mise à me surprendre…
Les coïncidences et les capacités extra-sensorielles…
Dans ta bulle, dans ta vision des choses, il est possible que tu ne crois pas à l’existence des capacités extra-sensorielles. C’est un peu comme si dans un jeu vidéo, t’avais désactivé les super-pouvoirs de ton personnage principal. Mais c’est pas conscient. T’as pas choisi de les désactiver sciemment. Je sais bien que ce n’est jamais un choix volontaire de notre part que d’activer ou non des croyances. C’est quasiment à chaque fois le résultat induit par toutes tes expériences passées et par une partie de ton éducation. Si ta maman est médium par exemple. Que depuis que tu es petit, elle te dit qu’elle est capable d’entrer en contact avec des morts, t’as plus de chances d’activer la possibilité que ça soit possible. Le choix sera coché. En grandissant, tu pourras toujours « remettre en cause » cette croyance mais, c’est statistique. Tout comme un marocain a plus de chances d’être musulman qu’un inuit…
Dans mon cas, pas de médium dans ma famille. J’ai bien une tante qui racontait qu’elle avait régulièrement des flashs d’intuition. Selon elle, elle était capable de pressentir des choses avant qu’elles n’arrivent. Elle avait aussi la capacité de soigner le feu… Alors autant sur ses flashs d’intuition, j’avais tendance à me foutre de sa tronche parce que je n’y croyais pas. Mettant tout ce qu’elle pouvait raconter sur le dos du hasard. Autant pour sa capacité à soigner le feu, j’en avais fait l’expérience directe. Je m’étais cramé la main en faisant sauter des crêpes avec ma grand-mère. Ma tante avait soufflé sur ma main. Juste ça. Et, comme par miracle, la douleur avait instantanément disparu. Nette. Plus aucune douleur alors que la seconde d’avant je chialais si fort qu’on aurait pu penser que je m’étais enfourné un gros piment rouge dans la clape…
J’espère que tu vois où je veux en venir avec tous mes exemples et mes arguments. Je sais bien que je n’arriverai pas à te « convaincre » que la vie après la mort est une réalité. Parce qu’on ne peut convaincre personne d’activer ou non un filtre dans ses croyances. Ce n’est souvent pas un choix conscient. C’est activé ou pas. Soit on y croit, soit on y croit pas. C’est toujours notre pomme qui fait l’expérience de la vie. Ça se déroule à travers nos yeux. Je peux essayer de te reparler de ce bug dont je parle très souvent à travers mes articles : les heures jumelles.
J’ai trouvé le bug qui passe les filtres. Que tu crois à l’existence d’une force supérieure ou pas. Tu feras donc une expérience directe de ce bug dans ta réalité. Tu tomberas sur 10h10, 11h11, 12h12 (etc…) sans les chercher. Mais je sais aussi que ce n’est souvent pas suffisant pour que tu te mettes à cocher des filtres décochés. Ce n’est pas parce que tu vas tomber de temps en temps sur des heures jumelles que tu vas remettre en cause toute ton architecture mentale. De la même manière, si après la lecture de cet article, tu te mets à observer une coïncidence juste époustouflante, tu n’arriveras peut-être pas à la conclusion qu’une force est à l’oeuvre et qu’elle régit cette réalité que tu observes.
Moi, il a fallu que je vive jusqu’à une coïncidence époustouflante par jour pendant plusieurs semaines pour que je me mette à décocher certains filtres. Il a fallu que je me mette à développer des capacités extra-sensorielles pour que je reconnaisse que, depuis le départ, dans ma réalité, c’est moi qui avait activé : « je suis athée » dans ma propre machine.
Aujourd’hui et si ça peut te rassurer, je crois surtout en l’Amour. Un thème qui est d’ailleurs commun à toutes les religions. J’ai d’ailleurs mieux compris pourquoi il y avait différentes religions. J’ai aussi compris qu’il y avait bien une vérité universelle. Propre à tous les êtres vivants sur cette planète. Que mes remarques sur l’environnement et les croyances, c’était pas des conneries. J’ai plus de chance de devenir un catholique si mes parents le sont. Et j’ai aussi plus de chance de vivre dans la précarité si mes parents le sont. Parce que j’ai intégré des modèles de comportement pendant mon apprentissage. Et que ces modèles participent à me faire devenir ce que je suis…
Il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux…
Avec cet article, je n’ai pas la prétention de pouvoir activer ou non tes filtres sans ton consentement. C’est d’ailleurs ce qui est génial et fascinant. Le fait qu’à travers chacun de nous, la vie s’expérimente en permanence. Elle joue des rôles. Elle essaye des choses. Si tu es heureux comme tu l’es, cela me va. C’est le plus important. J’ai écrit cet article avec mon coeur pour essayer de créer une simple prise de conscience dans ton esprit. Celle des filtres de croyances qui conditionnent le jeu auquel tu joues en ce moment… Si tu as lu ce texte jusque là, c’est que probablement, tu en es à un moment de ta vie où tu as pris un peu de recul. T’as sorti la tête des factures et de la routine. T’as envie de donner plus de sens à ton expérience. Je ne crois plus du tout au hasard. Et pour que j’arrête de croire au hasard, tu sais, il a fallu que mon jeu vidéo se mette à sérieusement déconner. Je suis tombé pendant des jours et des jours sur des personnes auxquelles je pensais un peu plus tôt dans la journée… Je pensais à un ami, hop, je tombais sur lui. Je pensais à une vague connaissance, hop, je tombais sur elle. C’était une période très déroutante pour moi. C’était très spécial. Dans ma réalité, j’essayais de comprendre. Cela faisait beaucoup pour du hasard. Imagine toi, à ma place, quand ça se produit pendant quinze jours d’affilée… avec des personnes différentes… à des endroits différents…
Fonctionnement de notre système de croyances
Par la suite, j’ai éveillé des capacités extra-sensorielles. Et ça, c’était incroyable. Surtout pour moi. Mon jeu vidéo permettait à mon personnage de faire des choses qu’il n’avait jamais fait par le passé. Mais c’était réel. Alors qu’avant, je n’y croyais pas…
Mon article, c’est un témoignage. C’est ma vérité. C’est aujourd’hui comme ça que fonctionne ma réalité. J’étais athée et je suis devenu croyant. Je me suis éveillé. Comme les personnes qui font des expériences de mort imminente. J’ai déclaré les mêmes symptômes. J’ai changé d’alimentation et d’hygiène de vie. J’ai aussi changé mes préoccupations. Avant je courais après le matériel, maintenant, je vois tout ça comme des joujoux. J’essaye de devenir, chaque jour une meilleure personne. J’ai découvert que le développement personnel était d’ailleurs une clé vers l’éveil. Je ne suis pas parfait. J’essaye juste de faire de mon mieux. L’éveil, ça provoque l’envie de participer à créer un impact positif sur le monde. On a envie d’aider. On a envie de contribuer. On ne se pense plus détaché de la réalité qui nous entoure. On veut faire le bien. C’est en tous cas comme ça que je vis ma propre spiritualité…
J’espère que mon témoignage te donnera le goût de faire des expériences. Tu vois, encore récemment, j’étais invité à une soirée. Il y avait une tête de Bouddha très jolie pour la décoration dans un coin du salon. Intérieurement, j’ai pensé : « Tiens, j’aimerai bien avoir une petite tête de Bouddha pour chez moi, ça serait cool ! » Le lendemain alors que j’aidais un copain à déménager (je vis à Montréal depuis septembre 2016 après avoir décidé de tout quitter), je suis tombé sur une petite tête de Bouddha à côté d’une poubelle. Juste en face de chez mon ami…
C’est mon quotidien. Depuis que j’ai coché la croyance que j’étais co-créateur du monde dans lequel je vis, j’ai le pouvoir d’un co-créateur. Je pense à des choses, j’y mets de l’intention avec mon coeur et elles arrivent. Je ne suis pas le premier, ni le dernier à parler de ça : c’est la loi de l’attraction. J’en avais jamais entendu parler. Je ne savais même pas que cette règle du jeu pouvait exister. Aujourd’hui, je joue constamment avec et ça remplit mes journées de magie… Il suffit de choisir les règles du jeu auquel on veut jouer finalement. Et ça, personne ne me l’avait dit. Ici bas, des gens vivent en enfer. Dans leur propre enfer. Ils voient l’autre comme un ennemi. Les étrangers sont une menace. Je n’aimerai pas vivre avec leurs filtres. Dans la peur et l’angoisse. Dans la haine et le mépris de l’autre. Moi, je n’ai plus peur comme avant. Ma peur principale, c’était celle de la mort et elle s’est évanouie. J’en ai vu assez pour savoir que c’était une illusion. Un peu comme lorsque le personnage principal du jeu vidéo vient à mourir. Ce n’est pas parce que le personnage du jeu meurt que la console s’arrête de fonctionner…
Dans mon quotidien, je suis aidé plus que de raison. Dans tout ce que j’entreprends. Et j’ai énormément de gratitude à faire cette expérience de la vie. Et je te souhaite plein de joie et de bonheur. Ma contribution, c’est le témoignage. J’ai la chance d’avoir été athée. J’ai la chance prodigieuse d’avoir senti évoluer mes filtres et mes croyances. J’ai la chance d’avoir vu l’impact que ces croyances avaient sur mon expérience de la vie… Je ne joue plus au même jeu qu’avant et si je peux t’aider à avoir une partie plus épanouissante alors j’en serai vraiment le plus heureux… Have fun ! 🙂
Et si tu te demandes comment avoir confiance en toi sans quitter ta paire de pantoufles, je me propose de t’offrir gratuitement mon Guide de la Confiance en Soi. Pour info, il est normalement proposé à 4,99€ sur Amazon alors fonce !
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Quel est le sens de la vie ?
Non mais c’est incroyable. Vraiment incroyable que tu lises ces mots. Juge plutôt : dans ta poitrine, il y a un organe de la taille d’un gros poivron. Une pompe qui pulse du sang à travers ton corps. Par le biais d’échanges gazeux complexes, ce sang est oxygéné. Filtré et nettoyé. Ton sang circule à travers des veines et des artères qui quadrillent ton corps. Un corps qui se trouve présentement affairé à lire. Tu es donc devant un texte. Mais attends, c’est encore plus fou. Ce n’est pas vraiment un texte. Ce sont des lettres mises les unes à côté des autres. Et le plus fou, c’est que grâce à un mouvement oculaire, tes yeux parcourent ces lettres mises côte à côte pour en déchiffrer le contenu. Mais ça ne s’arrête pas là parce que si on y réfléchit bien, ces lettres n’existent pas vraiment. Ce sont juste des pixels noircis sur un écran… Et le plus dingue dans tout ça, c’est que même si ces mots que tu déchiffres n’existent pas réellement, tu en tires tout de même un message. Le mien. Celui que je te fais passer en frappant des touches de clavier. C’est un message que j’émets. Depuis ma propre réalité. Et de la même manière, c’est un message que tu « reçois » dans ta réalité… C’est incroyable, juste incroyable…
Depuis toujours, l’être humain s’interroge sur le sens de l’expérience qu’il mène ici bas. Quel est le sens de la vie ? Tout cela le dépasse et c’est bien normal. Et des théories sur le sujet, il y en a un bon gros paquet. Certains pensent qu’il n’y a pas de sens. Qu’il est vain de le chercher. Que de notre vivant, nous n’obtiendrons la réponse à cette question. Parce que dès qu’on s’interroge sur la vie, très vite, on se retrouve à s’interroger sur la mort. Les deux comparses sont liées l’un à l’autre comme les faces d’une même médaille. Impossible de parler de l’un sans évoquer l’autre.
L’être humain, il est impayable. Lorsqu’il y a une question, il veut trouver la réponse. C’est en lui, c’est comme ça. Et comme nous sommes plutôt nombreux sur cette planète bleue suspendue dans l’Univers, il y a beaucoup de réponses à cette fameuse question. Les religions tendent à apporter leurs réponses. Mais, le problème c’est qu’elles ne sont pas toutes d’accord. Et ça forcément, ça complique notre quête de sens. Et puis cette quête de sens, encore faut-il ne pas être trop absorbé par la routine de son quotidien pour pouvoir y diriger son attention…
Comme tout le monde, dès que j’ai eu acquis assez d’expériences pour pouvoir m’interroger, je n’ai pas manqué de le faire. Oui, c’est vrai que c’était incroyable ce qui se produisait. J’étais en vie. Je voyais un décor à travers mes yeux. Je pouvais éprouver du plaisir ou de la douleur. J’étais en vie parce qu’au détour d’un rapport intime entre mes parents, un spermatozoïde avait été assez rapide pour gagner une course de vitesse. Je repensais alors au fait qu’en troisième, j’étais arrivé dernier au cross de mon collège. Il était difficile de ne pas en rire…
Comme toi j’imagine, j’ai fait des apprentissages. Avec mes parents tout d’abord, j’ai appris à marcher. J’ai appris à parler. J’ai appris des règles de conduite. Je suis ensuite entré à l’école où on m’a enseigné du savoir. J’y ai appris à lire et même à écrire. J’ai absorbé des informations et des connaissances. On me faisait la leçon. On m’expliquait des règles de grammaire par exemple. Et, par le biais de contrôles, on s’assurait que j’ai bien appris mes leçons… Je recevais même une notation plus ou moins haute en fonction de mes résultats. En fonction de ma capacité à restituer ces leçons…
Tu te demandes peut-être toujours où je veux en venir mais compte sur moi, j’espère te permettre d’y voir beaucoup plus clair sur le message que j’ai à te délivrer aujourd’hui…
Ce que j’entends par là, c’est que comme pas mal de monde, j’avais arrêté de m’interroger sur le sens de la vie. Je n’avais plus le temps pour ça, tu vois ? J’avais tellement de contrariétés, tellement d’interrogations, tellement de pensées qui bourdonnaient dans mon esprit. J’étais trop absorbé par la réalité pour prendre un peu de recul. Je m’étais fait avaler par le réel. Et comment peut-on s’interroger sur quelque chose lorsque l’on s’est fait absorber ? Ce n’est pas possible. Payer son loyer ou son crédit immobilier. Faire le contrôle technique de sa bagnole. Gagner sa croûte. Tout cela nous prend du temps. Beaucoup de temps. Tout cela nous prend beaucoup d’énergie. Beaucoup d’énergie. Et en plus, il faudrait se demander ce qu’on fout là, sur cette planète secouée par les guerres. Moi, j’avais arrêté de le faire. Je n’avais pas trouvé de réponses assez convaincantes. Ni dans les religions, ni à travers mes propres expériences personnelles. Puis j’avais plus du tout la tête à ça. J’avais verrouillé ma vision des choses. J’étais athée. Il n’y avait pas forcément de sens à tout ça. S’il y avait une vie après la mort ? Je ne pensais pas. Je laissais une toute petite porte ouverte en me disant que j’aurai la réponse lorsqu’elle se pointerait. Mais j’évitais d’y penser parce que la mort, elle me foutait les jetons. Elle me ramenait au fait que je n’avais pas trouvé de réponses. Que c’était l’inconnu. Le grand mystère. Et ça, c’était particulièrement désagréable à vivre. Alors je détournais mon attention du sujet. J’avais l’impression qu’à chaque fois que je tentais d’attaquer le flanc de cette montagne, je finissais par glisser et me ramasser par terre… C’était peine perdue… Et puis il y avait ces factures, ces foutues factures à payer. J’avais accepté que, de mon vivant, je n’obtiendrai jamais la réponse à cette question… Et qu’au moment de ma mort, ça serait pile ou face. Soit ma vision d’athée était confirmée et ma conscience s’éteindrait. J’essayais d’imaginer ce que ça pouvait faire mais c’était un non-sens. C’était un peu comme si j’essayais de frapper sur un marteau à l’aide de ce même marteau. J’essayais d’imaginer quelque chose d’impossible. Une conscience ne peut pas s’imaginer non consciente. Il y avait de quoi se faire un noeud au cerveau. Quand je prenais l’avion, je me disais qu’il fallait quand même être con pour imaginer que des anges pouvaient vivre dans les nuages. Les nuages, c’était de la vapeur d’eau en suspension. La science avait marqué beaucoup de points dans mon esprit d’athée… Il restait tout de même une deuxième option. C’était celle que je m’étais planté. En beauté. Et qu’au moment où il serait temps de tirer le rideau, j’obtiendrai ma réponse. Quelle religion était finalement la bonne ? L’environnement dans lequel j’avais grandi était plutôt catholique friendly, si on peut dire ça comme ça. J’avais été baptisé sans qu’on me demande mon avis. Comme pas mal de français. J’étais né à côté de Bordeaux. Je n’avais même pas choisi de naître en France alors c’était évident que si la Vérité était celle que pronaient les juifs, les musulmans ou encore les bouddhistes, j’espérais qu’on me pardonnerait pour les circonstances environnementales dans lesquelles j’avais grandi. J’avais assez peu de chances de faire du Coran mon livre de chevet et c’était surtout lié à un concours de circonstances. On pouvait se dire que si l’Islam détenait la Vérité, ça devait quand même arriver souvent. Personne n’était vraiment maître des circonstances dans lesquelles il venait au monde, non ? Et il était beaucoup plus logique pour un bébé qui naissait au Maroc de devenir musulman. Il y avait un environnement naturellement plus propice.
Impossible de ne pas se marrer en pensant à la tronche de Marine Le Pen si elle découvrait que l’Islam avait la réponse à ces questions existentielles. En tous cas, de mon côté, il fallait remplir le frigo et trouver un cadeau d’anniversaire pour cette soirée qui arrivait ce week-end, je n’avais pas franchement le temps de creuser plus en détail le sujet…
Quand j’étais petit, ma mère avait acheté un bouquin sur les expériences de mort imminente. J’avais été captivé. Visiblement, les nombreux récits que j’avais pu lire dans ce livre (dont je ne me souviens plus du nom) confirmaient la présence d’un au-delà. Mon esprit de cartésien tentait de décortiquer les témoignages. Voici le genre de récits que j’avais pu passer au crible :
Comment se pouvait-il que ces personnes soient capables de voir et d’entendre alors que leur corps et leur cerveau étaient hors service ? J’étais déjà très sceptique à l’époque. Je cherchais une explication rationnelle. L’activité cérébrale continuait probablement de permettre à ces individus d’entendre des choses. Ou de les imaginer. Oui, de les imaginer. C’était très bien ça. Un article très rationnel avait d’ailleurs fini par me convaincre à ce sujet. Il expliquait en substance que le cerveau était responsable de la conscience. Et que, comme je le disais plus tôt, la conscience était incapable d’imaginer sa propre extinction. Au moment de la mort, le cerveau « comprenait » que la fin était proche. Il se mettait alors à flipper sa race. Pour rendre ce choc supportable, il balançait la sauce. C’était chimique. Il envoyait alors un cocktail extrêmement puissant à l’individu. Ce qui rendait alors possible les récits les plus fantaisistes. Sortie de corps, sentiment de bonheur et d’amour infini. Ça collait. C’était cohérent. C’était rationnel. J’aimais bien cette approche en fait. Je me devais de le reconnaître. Finalement, elle était en accord avec ma vision de la vie. Elle entrait en congruence avec la manière dont j’expliquais le sens de ma présence sur terre depuis un moment déjà. Mais, il y avait des zones qui restaient dans l’ombre. Comment était-ce possible que l’un de ces individus puisse décrire avec précision une discussion ayant lieu dans une autre pièce ? Même si le cerveau continuait à être en activité. Même si cette activité n’était plus mesurée par les appareils de l’équipe médicale. Comment était-ce possible que l’individu puisse raconter avec précision le contenu d’un échange entre deux personnes alors même qu’il ne se trouvait pas dans la même pièce ? Pour l’individu, c’était simple. Il était sorti de son corps. Il se trouvait à côté de ces deux personnes. Non non, ça ne faisait pas mon affaire comme explication. Ce n’était pas rationnel. Sortir de son corps. Et puis quoi encore ? Ça se saurait si on pouvait sortir de son corps. J’étais jamais sorti du mien en plus. Ça réfutait totalement les explications des ces individus. Merde, c’était trop compliqué. Impossible de savoir ce qu’il fallait croire. Persistaient alors le mystère et les interrogations…
Y avait-il quelque chose après la mort ? Non. Je ne le pensais pas… C’était ma croyance… Si t’es arrivé jusqu’ici de ta lecture, je n’ai pas envie que tu partes les mains vides. J’ai juste envie de te dire qu’aujourd’hui : j’ai trouvé. Frémissement dans l’assemblée. Le coeur du lecteur (ou de la lectrice, gentlemen avant tout !) loupe un battement. Quoi ? Ce parfait inconnu va me donner la réponse à cette question. Cette question que l’on se pose tous depuis toujours ? Le mental s’affole. Qu’est-ce qui me prouve que ce qu’il va me dire est la vérité, hein ? Je ne le connais pas ce type. Je ne peux pas jauger de la pertinence de ses propos à la lumière de la manière dont il s’exprime à l’écrit. Je n’ai aucune notion de sa santé mentale. C’est peut-être un fou. Un détraqué. Je ne sais rien de lui après tout alors méfiance, hein ? C’est peut-être ce qui vient de se produire comme raisonnement dans ton esprit. Peut-être pas… Face à mon écran d’ordinateur, je ne peux pas quitter ma réalité pour imaginer ce que tu penses. Absolument pas. Je ne suis pas capable de connaître tes expériences, ni ton vécu. Et c’est la même chose pour toi. T’es juste en train de lire une somme de pixels qui forment des lettres, des mots et des phrases…
Oui, moi j’ai trouvé la réponse à cette fameuse question. J’ai cette chance. Et forcément, ça serait te mentir que de te dire que ça n’a pas changé ma vie. Ma principale difficulté c’est de pouvoir transmettre cette réponse aux plus grands nombres avec la plus grande authenticité. Mais aussi avec intelligence. Parce qu’en fait, si je ne fais pas preuve d’un minimum d’esprit, mon message ne peut pas être efficace. Il faut que je me souvienne comment c’est d’être athée pour que les gens puissent ensuite s’assurer que ma réponse est potentiellement la bonne. C’est en effet plutôt technique même si l’explication est très simple.
Tout est une question de croyances. Tout ! Mais alors vraiment tout. La réalité qui nous entoure, c’est un jeu vidéo. Et ce jeu, il répond à des règles. Il réagit à des croyances… Quand tu crois qu’une chose est possible, elle l’est. Quand tu crois qu’une chose est impossible, elle l’est aussi. Le monde qui t’entoure n’est pas une réalité objective. Absolument pas. Pourquoi ? Parce que c’est toi qui observe cette réalité. Par essence, il n’y a absolument rien d’objectif à cette observation. C’est totalement subjectif. C’est une réalité observée par toi. Et uniquement par toi. Bien entendu, tu partages cette réalité avec d’autres personnes. Des gens que tu connais mais aussi de parfaits inconnus. Tu es même capable d’imaginer un repas dans une famille d’américains si jamais je te le demandais, n’est-ce pas ? Dans ta réalité, tu es capable d’imaginer des choses qui ne sont pas. C’est du fictif. Ce n’est pas réel. Mais pourtant, cela provient de toi. Tu génères tout cela…
Pour tes croyances, c’est exactement la même chose. C’est toi qui les génères. Et uniquement toi. Dans ta propre réalité, t’es la seule personne « en charge » si je puis dire. La vérité que j’ai découvert, c’est que la réalité dans laquelle on se trouve n’est pas figée. Loin de là, très loin de là. La réalité que tu observes peut se mettre à changer du jour au lendemain. De manière incroyable. Mais le seul moyen que tu as à ta disposition pour faire changer cette réalité, c’est de changer la manière dont TU la perçois…
Aujourd’hui (et il me semble absolument nécessaire de faire quelques précisions à ce sujet), je suis devenu croyant. Mais d’aucune religion. Je n’adhère à aucun mouvement. Aucun groupement d’individus. Aucune secte. Aucune organisation qui pourrait me faire croire qu’elle n’est pas une secte, tu vois ? Alors bien sûr, t’es derrière ton écran. Dans ta réalité. T’as aucun moyen de vérifier instantanément ce que je te raconte. Mais j’avais envie de te le préciser quand même.
Je n’ai plus les mêmes croyances qu’avant. Et aujourd’hui, comme par enchantement ma réalité a changé. Et c’est là où je veux en venir. Nos croyances traduisent en temps réel notre réalité. Elles modèlent ce que nous voyons. Tout ! Et l’erreur que nous commettons, c’est de croire que nous observons une réalité objective. Une réalité commune à tous les individus. C’est une grosse erreur. Personne ne voit la réalité de la même manière. Tu vois pour te donner une exemple, j’ai une amie qui se chie dessus à la simple idée d’emprunter la rocade. Ça la terrorise. Elle a peur d’y avoir un accident. Moi, dans ma propre réalité, cela ne m’angoisse pas du tout. La rocade est pourtant la même. Elle ne devient pas dangereuse lorsque mon amie s’en approche. C’est la même rocade. Pour elle comme pour moi, à savoir des kilomètres de goudron entourés de glissières de sécurité. Ça provoque chez mon amie de la peur alors que cela n’a absolument aucun impact sur moi. Même réalité. Croyances différentes. Et des exemples, on peut en donner des tonnes mais je ne veux pas t’ennuyer avec ça. Je veux juste m’assurer que tu comprennes bien que cette fameuse réalité que tu observes, elle est la même pour tout le monde. Pour chaque être individu. Qu’il soit riche ou pauvre, blanc ou noir, aveugle ou borgne, muet ou boiteux, jeune ou vieux, athée ou bien très croyant. C’est la même réalité. Toujours. Pour tout le monde.
Avant donc, j’étais athée. Et le pire, c’est que je n’avais même pas vraiment pris conscience que la réalité que j’observais était la même pour tout le monde. Mais que moi, avec mes croyances, je la filtrais. Avec mes croyances d’athée, je fixais des règles à cette réalité. C’était totalement inconscient en fait. Je ne m’étais juste jamais posé la question. Je n’avais jamais réalisé que c’est ce que je faisais. Je n’avais jamais observé le problème sous cet angle. En fait, il a fallu que mon jeu se mette à se remplir de bugs pour que je commence à me poser des questions. Ma réalité s’est mise, toute seule, à ne plus réagir selon les règles que j’avais inconsciemment fixé avec mon système de croyances. Je me suis mis à observer des bugs. Des gros bugs. La réalité que j’observais s’est mise à me surprendre…
Les coïncidences et les capacités extra-sensorielles…
Dans ta bulle, dans ta vision des choses, il est possible que tu ne crois pas à l’existence des capacités extra-sensorielles. C’est un peu comme si dans un jeu vidéo, t’avais désactivé les super-pouvoirs de ton personnage principal. Mais c’est pas conscient. T’as pas choisi de les désactiver sciemment. Je sais bien que ce n’est jamais un choix volontaire de notre part que d’activer ou non des croyances. C’est quasiment à chaque fois le résultat induit par toutes tes expériences passées et par une partie de ton éducation. Si ta maman est médium par exemple. Que depuis que tu es petit, elle te dit qu’elle est capable d’entrer en contact avec des morts, t’as plus de chances d’activer la possibilité que ça soit possible. Le choix sera coché. En grandissant, tu pourras toujours « remettre en cause » cette croyance mais, c’est statistique. Tout comme un marocain a plus de chances d’être musulman qu’un inuit…
Dans mon cas, pas de médium dans ma famille. J’ai bien une tante qui racontait qu’elle avait régulièrement des flashs d’intuition. Selon elle, elle était capable de pressentir des choses avant qu’elles n’arrivent. Elle avait aussi la capacité de soigner le feu… Alors autant sur ses flashs d’intuition, j’avais tendance à me foutre de sa tronche parce que je n’y croyais pas. Mettant tout ce qu’elle pouvait raconter sur le dos du hasard. Autant pour sa capacité à soigner le feu, j’en avais fait l’expérience directe. Je m’étais cramé la main en faisant sauter des crêpes avec ma grand-mère. Ma tante avait soufflé sur ma main. Juste ça. Et, comme par miracle, la douleur avait instantanément disparu. Nette. Plus aucune douleur alors que la seconde d’avant je chialais si fort qu’on aurait pu penser que je m’étais enfourné un gros piment rouge dans la clape…
J’espère que tu vois où je veux en venir avec tous mes exemples et mes arguments. Je sais bien que je n’arriverai pas à te « convaincre » que la vie après la mort est une réalité. Parce qu’on ne peut convaincre personne d’activer ou non un filtre dans ses croyances. Ce n’est souvent pas un choix conscient. C’est activé ou pas. Soit on y croit, soit on y croit pas. C’est toujours notre pomme qui fait l’expérience de la vie. Ça se déroule à travers nos yeux. Je peux essayer de te reparler de ce bug dont je parle très souvent à travers mes articles : les heures jumelles.
J’ai trouvé le bug qui passe les filtres. Que tu crois à l’existence d’une force supérieure ou pas. Tu feras donc une expérience directe de ce bug dans ta réalité. Tu tomberas sur 10h10, 11h11, 12h12 (etc…) sans les chercher. Mais je sais aussi que ce n’est souvent pas suffisant pour que tu te mettes à cocher des filtres décochés. Ce n’est pas parce que tu vas tomber de temps en temps sur des heures jumelles que tu vas remettre en cause toute ton architecture mentale. De la même manière, si après la lecture de cet article, tu te mets à observer une coïncidence juste époustouflante, tu n’arriveras peut-être pas à la conclusion qu’une force est à l’oeuvre et qu’elle régit cette réalité que tu observes.
Moi, il a fallu que je vive jusqu’à une coïncidence époustouflante par jour pendant plusieurs semaines pour que je me mette à décocher certains filtres. Il a fallu que je me mette à développer des capacités extra-sensorielles pour que je reconnaisse que, depuis le départ, dans ma réalité, c’est moi qui avait activé : « je suis athée » dans ma propre machine.
Aujourd’hui et si ça peut te rassurer, je crois surtout en l’Amour. Un thème qui est d’ailleurs commun à toutes les religions. J’ai d’ailleurs mieux compris pourquoi il y avait différentes religions. J’ai aussi compris qu’il y avait bien une vérité universelle. Propre à tous les êtres vivants sur cette planète. Que mes remarques sur l’environnement et les croyances, c’était pas des conneries. J’ai plus de chance de devenir un catholique si mes parents le sont. Et j’ai aussi plus de chance de vivre dans la précarité si mes parents le sont. Parce que j’ai intégré des modèles de comportement pendant mon apprentissage. Et que ces modèles participent à me faire devenir ce que je suis…
Il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux…
Avec cet article, je n’ai pas la prétention de pouvoir activer ou non tes filtres sans ton consentement. C’est d’ailleurs ce qui est génial et fascinant. Le fait qu’à travers chacun de nous, la vie s’expérimente en permanence. Elle joue des rôles. Elle essaye des choses. Si tu es heureux comme tu l’es, cela me va. C’est le plus important. J’ai écrit cet article avec mon coeur pour essayer de créer une simple prise de conscience dans ton esprit. Celle des filtres de croyances qui conditionnent le jeu auquel tu joues en ce moment… Si tu as lu ce texte jusque là, c’est que probablement, tu en es à un moment de ta vie où tu as pris un peu de recul. T’as sorti la tête des factures et de la routine. T’as envie de donner plus de sens à ton expérience. Je ne crois plus du tout au hasard. Et pour que j’arrête de croire au hasard, tu sais, il a fallu que mon jeu vidéo se mette à sérieusement déconner. Je suis tombé pendant des jours et des jours sur des personnes auxquelles je pensais un peu plus tôt dans la journée… Je pensais à un ami, hop, je tombais sur lui. Je pensais à une vague connaissance, hop, je tombais sur elle. C’était une période très déroutante pour moi. C’était très spécial. Dans ma réalité, j’essayais de comprendre. Cela faisait beaucoup pour du hasard. Imagine toi, à ma place, quand ça se produit pendant quinze jours d’affilée… avec des personnes différentes… à des endroits différents…
Par la suite, j’ai éveillé des capacités extra-sensorielles. Et ça, c’était incroyable. Surtout pour moi. Mon jeu vidéo permettait à mon personnage de faire des choses qu’il n’avait jamais fait par le passé. Mais c’était réel. Alors qu’avant, je n’y croyais pas…
Mon article, c’est un témoignage. C’est ma vérité. C’est aujourd’hui comme ça que fonctionne ma réalité. J’étais athée et je suis devenu croyant. Je me suis éveillé. Comme les personnes qui font des expériences de mort imminente. J’ai déclaré les mêmes symptômes. J’ai changé d’alimentation et d’hygiène de vie. J’ai aussi changé mes préoccupations. Avant je courais après le matériel, maintenant, je vois tout ça comme des joujoux. J’essaye de devenir, chaque jour une meilleure personne. J’ai découvert que le développement personnel était d’ailleurs une clé vers l’éveil. Je ne suis pas parfait. J’essaye juste de faire de mon mieux. L’éveil, ça provoque l’envie de participer à créer un impact positif sur le monde. On a envie d’aider. On a envie de contribuer. On ne se pense plus détaché de la réalité qui nous entoure. On veut faire le bien. C’est en tous cas comme ça que je vis ma propre spiritualité…
J’espère que mon témoignage te donnera le goût de faire des expériences. Tu vois, encore récemment, j’étais invité à une soirée. Il y avait une tête de Bouddha très jolie pour la décoration dans un coin du salon. Intérieurement, j’ai pensé : « Tiens, j’aimerai bien avoir une petite tête de Bouddha pour chez moi, ça serait cool ! » Le lendemain alors que j’aidais un copain à déménager (je vis à Montréal depuis septembre 2016 après avoir décidé de tout quitter), je suis tombé sur une petite tête de Bouddha à côté d’une poubelle. Juste en face de chez mon ami…
C’est mon quotidien. Depuis que j’ai coché la croyance que j’étais co-créateur du monde dans lequel je vis, j’ai le pouvoir d’un co-créateur. Je pense à des choses, j’y mets de l’intention avec mon coeur et elles arrivent. Je ne suis pas le premier, ni le dernier à parler de ça : c’est la loi de l’attraction. J’en avais jamais entendu parler. Je ne savais même pas que cette règle du jeu pouvait exister. Aujourd’hui, je joue constamment avec et ça remplit mes journées de magie… Il suffit de choisir les règles du jeu auquel on veut jouer finalement. Et ça, personne ne me l’avait dit. Ici bas, des gens vivent en enfer. Dans leur propre enfer. Ils voient l’autre comme un ennemi. Les étrangers sont une menace. Je n’aimerai pas vivre avec leurs filtres. Dans la peur et l’angoisse. Dans la haine et le mépris de l’autre. Moi, je n’ai plus peur comme avant. Ma peur principale, c’était celle de la mort et elle s’est évanouie. J’en ai vu assez pour savoir que c’était une illusion. Un peu comme lorsque le personnage principal du jeu vidéo vient à mourir. Ce n’est pas parce que le personnage du jeu meurt que la console s’arrête de fonctionner…
Dans mon quotidien, je suis aidé plus que de raison. Dans tout ce que j’entreprends. Et j’ai énormément de gratitude à faire cette expérience de la vie. Et je te souhaite plein de joie et de bonheur. Ma contribution, c’est le témoignage. J’ai la chance d’avoir été athée. J’ai la chance prodigieuse d’avoir senti évoluer mes filtres et mes croyances. J’ai la chance d’avoir vu l’impact que ces croyances avaient sur mon expérience de la vie… Je ne joue plus au même jeu qu’avant et si je peux t’aider à avoir une partie plus épanouissante alors j’en serai vraiment le plus heureux… Have fun ! 🙂
Et si tu te demandes comment avoir confiance en toi sans quitter ta paire de pantoufles, je me propose de t’offrir gratuitement mon Guide de la Confiance en Soi. Pour info, il est normalement proposé à 4,99€ sur Amazon alors fonce !