Oui, je sais. En lisant le titre, tu pourrais presque avoir l’impression de te retrouver face à ton vieux prof de maths à l’époque où tu étais encore au lycée. C’est vrai que c’est un titre un peu punchy mais en même temps, vu le message que j’ai envie de transmettre aujourd’hui, je n’ai pas envie de faire l’impasse sur la cohérence.
Des aspirations illimitées
L’être humain aime rêver. Il adore faire ça. Et il est très doué dans le domaine. L’espace de quelques instants, on peut se couper de l’instant présent pour s’imaginer autre chose. C’est une faculté incroyable. On fait appel à notre imagination et à notre créativité pour imaginer quelque chose qui dans les faits n’existe même pas. On visualise un tas de trucs. Tu vois ce que je veux dire ? Tiens, par exemple, si je te demandais d’imaginer ce que ça fait de gagner au loto. Est-ce que tu arriverais à l’imaginer l’espace de quelques instants. Serais-tu capable de faire ce petit effort d’imagination pour concevoir à quoi ressemblerait ta journée ? Où est-ce que tu te réveillerais ? Dans la suite présidentielle d’un hôtel luxueux ou encore dans un petit bungalow sur pilotis d’où tu entendrais le doux clapotis d’un océan bleu turquoise s’étalant à perte de vue ? Qu’est-ce que tu ferais comme activité pour occuper ta matinée ? Tu irais faire une partie de golf ou faire du shopping ? Ou partirais-tu crapahuter dans des ruines anciennes en quête de découverte ? Puis quand viendrait l’heure du déjeuner, qu’est-ce que tu mangerais ? Te laisserais-tu tenter par des mets raffinés servis dans des petites assiettes en porcelaine dans un restaurant gastronomique ou bien par une pizza au feu de bois servie sur la petite terrasse ombragée d’un modeste restaurant italien ? Qu’est-ce que tu conduirais comme voiture ? Peut-être même que tu ne conduirais pas, tu aurais un chauffeur ?
Mais où est-ce qu’il veut en venir ce cornichon à me faire imaginer tout ça ? Oui, tu es en droit de te poser la question. Parce que justement, je viens de t’asséner de questions. L’idée, c’est simplement de se rendre compte que d’imaginer les choses, c’est ultra simple. N’importe qui peut le faire. C’est à la portée de tout le monde. On peut toutes et tous raconter notre journée fictive de multi-millionaire. On peut toutes et tous jouer le jeu. Notre esprit en est largement capable. Mais, combien passeront à l’action pour que ça devienne vrai ? Combien décideront de mettre en place des choses pour parvenir à atteindre ces aspirations ?
Peu, très peu. Pourquoi ? Parce qu’on se cherche des excuses. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas passer à l’action. Toutes les excuses sont bonnes pour se plaindre plutôt que de faire évoluer des situations déplaisantes. Le statut-quo, c’est l’acceptation de choses qui ne nous plaisent pas dans notre vie parce que l’on ne pense pas mériter mieux.
C’est comme ça qu’on se retrouve toujours marié(e) avec quelqu’un dont on est plus du tout amoureux. C’est comme ça qu’on se retrouve à continuer de faire, jour après jour, année après année, un boulot qui ne nous apporte plus aucune joie. Voilà le chemin du statut-quo. Une acceptation, un renoncement. Il y a des moments où on en vient à reconsidérer nos options. Après une énième engueulade ou après une énième déception professionnelle. Et c’est à ce moment précis que nos peurs se mettent à voler en formation serrée dans notre esprit. Une véritable escadrille qui nous connait par coeur. Sa mission : nous empêcher de changer quoique ce soit. Ça fait trop peur, non non. Trop de données inconnues. Trop de variables. Trop de paramètres dont la maîtrise nous échappent complètement. La peur de manquer d’argent, la peur de la solitude, la peur du regard d’autrui, la peur de ne pas savoir si c’est la bonne décision, la peur que ça ne marche pas, la peur que ça marche et qu’on n’y soit pas préparé.
Des peurs, encore des peurs…
C’est terriblement humain d’être traversé par tout ça. Ne te méprends pas, je n’y échappe pas non plus. Mais là où j’aimerai attirer ton attention, c’est qu’on se trouve aussi beaucoup d’excuses. Beaucoup trop. Nous passons beaucoup de temps à justifier notre inaction. Je sais qu’à chaque fois que je sortais d’un film d’action au cinéma, j’avais comme un pic de motivation. J’avais envie de perdre du poids et de me reprendre en main. La morphologie musclée des acteurs m’avait totalement boosté. L’espace d’un instant, je me voyais avec la même plastique. Moi qui me trainais un chapelet de bourrelets, je me mettais à me dire que c’était possible. Puis la motivation retombait. Dès la première difficulté, je baissais les bras et je retombais dans mes travers.
On peut se chercher plein d’excuses pour ne pas avoir le corps dont on rêve. On peut se chercher plein d’excuses de ne pas gagner la somme que l’on aimerait gagner tous les mois. Des excuses, on peut s’en trouver des dizaines. Des centaines même. L’être humain sera toujours très fort pour ça. Mais il y a un moment où on réalise que ce ne sont que des excuses. Que ce sont des poids qu’on se fixe nous-même aux chevilles. Tant qu’on croit nous même à nos propres excuses, tout va bien. On peut se mentir très longtemps d’ailleurs. Tant qu’on ne met pas un peu de conscience dans notre manière de fonctionner, c’est rare qu’on ait un déclic.
Avoir le corps dont on rêve, ça demande pas mal de taff, on ne va pas se mentir. Ça demande du travail et de la dédication. Il faut faire du sport, il faut soigner son alimentation. Ça demande une maîtrise de son mental. D’être capable de retenir ses pulsions. D’être capable de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions quand il n’y a personne pour te surveiller ou pour te juger. Oui, et ça ne s’arrête pas qu’au corps physique. C’est pareil pour tout.
Et toi, est-ce que tu as l’impression de te chercher des excuses constamment pour ne pas faire ce que tu devrais faire ? Quelle grande décision est-ce que tu repousses ? Quel est le sujet sur lequel tu t’empêches de réfléchir ? Qu’est-ce que tu étouffes comme envie ? Depuis quand ?
Oui, je sais. Je suis relou avec mes questions. Qui est-ce que je suis après tout pour te demander tout ça, hein ? Moi, personnellement, j’ai juste envie de titiller un peu là où ça fait mal. Parce que parfois ça crée des déclics. Parfois pas. Puis je m’adresse aussi un peu à moi à travers cet article. Parce que j’ai moi aussi des choses à faire pour lesquelles je me trouve des excuses. Alors en l’écrivant, je me mets sur le grill. Et ça me fait du bien de me challenger un peu la couenne au passage ! 🙂
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