Un mois de véganisme : le bilan

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Le mois dernier, j’ai senti qu’en matière de développement personnel, il était temps que je passe à la vitesse supérieure. Je commençais à être écoeuré par l’odeur de la viande animale, je commençais à lire des choses et d’autres à ce sujet et, j’ai décidé de me lancer.

Cela fera un mois demain que je ne mange plus ni viande, ni oeufs, ni poisson ni rien qui soit d’origine animale. Ma décision est prise : je ne compte pas revenir en arrière.

Énergie

J’avais lu que mon niveau d’énergie allait considérement augmenter. Au tout départ, ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. Je n’ai rien ressenti de particulier à vrai dire. Pire, à des moments, j’ai eu de gros coups de mou. A la musculation, j’ai tout de suite ressenti les effets de mon alimentation. Je n’avais plus autant de force que d’habitude. J’ai été obligé de redescendre progressivement les poids de la plupart de mes exercices. J’avais beau forcer comme un malade, ça ne voulait pas. Je me sentais vide. Aussi, il y a même carrément un jour dans le mois où je n’ai quasiment pas quitté mon lit de l’après-midi. En général, je m’accorde une sieste après le déjeuner. Ce jour là, quand mon réveil s’est mis à sonner, je n’ai pas pu m’empêcher de repousser et de repousser encore. J’étais amorphe. Puis, la tendance s’est rapidement inversée. Moi qui me lève à 05H30 tous les jours, week-end compris (j’en parle d’ailleurs dans mon article « Le pouvoir des bonnes habitudes« ), je commençais à chanceler très tôt. J’étais donc régulièrement au lit autour de 19 heures. Ouais, comme les poules. Je bouquinais au lit puis, après deux ou trois pelletées de sable dans les mirettes, je sombrais. C’était tôt. J’allais au lit alors qu’il faisait encore soleil dehors, c’était un peu dommage mais j’étais vraiment crevé. J’ai progressivement décalé mon heure de sommeil. Plus de coup de bambou comme d’habitude mais un niveau d’énergie constant. En ce moment, je me couche vers 21 heures. Parfois un peu plus tard, sans ressentir d’impact sur ma fraîcheur matinale. Je me lève avec l’esprit clair. La méditation doit y être pour beaucoup mais je me sens vraiment frais. Pas de pensées qui reviennent en boucle. Je peux vraiment diriger mon esprit consciemment sans me faire parasiter. Lorsque l’on connait l’importance des pensées afin d’utiliser au mieux la loi de l’attraction, cela devient un atout considérable. Puis la musculation, je soulève actuellement des poids plus lourds qu’à l’époque où je mangeais de la viande. Il n’y a donc pas à s’angoisser : le corps s’adapte. Il faut juste être prévenu de ce petit passage à vide temporaire. Au bout de trente jours, je peux donc l’affirmer, j’ai encore plus d’énergie qu’avant et ça, c’est vraiment cool !

Éthique

Le problème actuel de l’alimentation, c’est que la plupart des personnes se voile la face. Tout est fait dans ce sens d’ailleurs. On ne leur laisse pas trop le choix. Ils déboulent dans les supermarchés, on les appâte avec des jolis emballages, c’est propre, c’est sous vide. Pour la plupart, manger de la viande est une habitude depuis toujours. C’était mon cas. Quand on met une barquette de poulet dans son caddie, on ne s’imagine pas ce qu’il y a derrière. On n’est pas conscient de l’impact que cela peut représenter à tous les niveaux. On entretient un système défectueux. On entretient la mise à mort industrialisée d’êtres vivants doués de sensibilité. On participe à la destruction massive de notre planète. Mais, moi le premier, je n’y pensais pas. Ce n’était pas ma préoccupation. Je regardais les végétaliens et végétariens avec curiosité. Maintenant, j’ai compris. J’ai élevé ma conscience avec la volonté d’incarner le changement que je voulais voir dans le monde. J’ai décidé de ne pas fermer les yeux. J’ai donc écouté cet appel intérieur qui me sommait d’arrêter la viande. J’ai regardé Earthlings, le genre de documentaire qui te montre ce que tu n’as pas envie de voir. Non, tu n’as pas envie de savoir. T’as envie de continuer à te voiler la face. Mais les faits sont là. Consciemment, je n’avais plus du tout envie d’être affilié à ça. J’étais incapable d’accepter d’y participer. La montée de mon empathie m’a fait chialer à de très nombreuses reprises devant le documentaire. Sois prévenu(e), il secoue. Mais, c’est peut-être ce genre de choc qu’il faut pour éveiller une conscience…

Entourage, emmerdes & économies…

J’ai été agréablement surpris par l’accueil de mon entourage. Je ne me suis pas senti mis à l’écart. Publié sur mon mur Facebook, mon article a tout de suite « attiré » une ancienne collègue. Elle voulait qu’on se voit pour boire un café. Elle est vegan depuis des années. Elle m’a donc donné des conseils très judicieux. Selon ses recommandations, je me suis aussitôt complémenté en vitamine B12. J’ai essayé d’être beaucoup plus vigilant que d’habitude aux étiquettes. Je me suis surtout tourné vers des magasins bio où j’ai acheté de nombreux produits à base de seitan, de tempeh et de tofu. De bonnes surprises dans l’ensemble. J’ai essayé de ne pas me sentir con le jour où, dans un restaurant italien, j’ai demandé à retirer le fromage de la pizza végétarienne que j’avais commandé. Le serveur me regarde avec un air circonspect « Mais, elle va ressembler à rien ta pizza là ! » Ouais, c’est pas grave. Elle était effectivement atypique mais c’était pas grave. J’aime bien marquer ma différence ! 🙂

C’est vrai que lorsqu’on sort, c’est plus simple de se tourner vers des établissements vegan. Au moins, on est pas à l’affût. On peut souffler et se détendre. Je vais assez peu au restaurant (une fois par semaine au maximum). L’inconvénient, c’est qu’il n’y en a pas énormément. Je me promenais dans Bordeaux. Mon intuition me pousse à prendre une toute petite rue. Maintenant, j’écoute mon intuition. Et paf, je me retrouve devant un petit restaurant vegan très charmant (Pour les bordelais, il s’agit du Greedy, on y mange très bien. Et pour ne rien gâcher, la serveuse est adorable).

Niveau emmerdes, ouais. C’est vrai qu’il faut être attentif aux étiquettes. Quand on mange à l’extérieur, il faut se faire confirmer que le produit est vegan. Ca peut être usant pour quelqu’un qui est forcé de manger à l’extérieur sans arrêt. Moi, c’est une fois par semaine donc vraiment, ça passe tout seul.

Niveau finance, j’ai considérablement réduit le coût de mon alimentation. La viande coûte cher. Très cher. Du coup, les légumineuses, les légumes et les protéines végétales (steak de soja, tofu etc…), permettent de faire chuter le prix de ses courses. De l’argent qu’il sera possible de mettre dans des voyages par exemple. Et ça aussi, c’est plutôt cool  🙂

En conclusion, je ne regrette vraiment pas. Je suis encore un newbie mais c’est chouette. Je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre, de recettes à expérimenter, de céréales et de nouveaux produits à cuisiner. Je ne reviendrai pas en arrière. Je l’ai fait au bon moment, je ne le regrette pas !

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